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« Le sang, la bile, toutes les humeurs
« qui s'écoulent des reins et de la peau,
« sont constamment empoisonnés ; la
« santé, la vie même sans cesse menacée
« par la production ininterrompue de ces
« venins humains, tout aussi redoutables
« que ceux des reptiles les plus dangereux. »
(Almanach du Rural pour l'an 1890.)
Odeur de pieds, senteur de bouches,
Et ridicule énormément,
C'est Péladan-Tueur-de-Mouches.
Pour l'escadre et le régiment,
Pierre Loti, ce diamant,
Quitte Nana, voire Isabelle.
Ces pasquins manquent d'agrément :
Nous les mettrons dans la poubelle.
Pas de phrases, ni de retouches !
Valabrègue prêta serment
D'égayer les femmes en couches.
Pompon gai comme un lavement,
Dubrujeaud couillon alarmant,
Et Poitrasson que ne rebelle
Oncques nazarde au fondement :
Nous les mettrons dans la poubelle.
Oh ! les chasser, telles des mouches
A viande ! Sus, bon Nécromant !
Icelui transforme en babouches,
L'un en porc et l'autre en caimand !
Ils sont le plus bel ornement
Du Gil Blas ! mais, sous cette ombelle,
Cueille-les rigoureusement :
Nous les mettrons dans la poubelle.