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 Possédée d'amour, par Jean Rameau (chez Paul Ollendorff). « ..... Et Cazala dit : « Je t'aime ! » et elle dit : « Moi, pas encore ! », et pour le fuir elle prit le train de onze heures quarante-deux ; il y en avait bien un autre à minuit moins cinq, mais elle partit trop tôt pour le prendre ; et elle s'installa dans un compartiment de première, et elle garda l'électricité négative des femmes honnêtes, et elle ferma ses croisées implacables. Et enfin l'amour lui vint, et elle avait son centre d'attraction dans la tête, entre ses deux yeux vieil or, et elle accusait une continuelle tendance à baisser son centre d'attraction, et lui accusait vingt-six ans, et, comme c'était un compositeur de musique, il avait obtenu un prix de poésie de deux cent cinquante francs, au concours de l’Écho de Paris, et elle regarda la layette de son enfant, mais rien n'y fit, et ils s'unirent avec des grondements, et elle guida ses doigts, et des cris joyeux sortaient des chocs, et, prudent jusque dans ses transports, il aurait pu passer à bon droit pour la sécurité des familles, et elle parvint à verser deux larmes, et ils montrèrent à tout le monde le beau sourire luisant de leurs joues rouges, et elle le voussoya longtemps avec des lèvres enflées où on aurait pu retrouver la trace des dents, et il aurait bien pris la fille avec la mère, mais quand il essayait de lui baiser les doigts, la fille les retirait vivement en lui disant qu'elle avait cueilli de l'oseille, et elle le priait de ne pas la toucher avec ses yeux, et il dut se contenter de la mère, et le mari, qui toutefois sentait saillir ses os maxillaires, leur dit : « Ite misse est. »


 

J. R. P.


 Sous-Offs, par Lucien Descaves (Tresse et Stock, édit.) Si piètre qu'elle ait été, la saison d'octobre-novembre a pourtant eu son livre à sensation, autour duquel un bruit anormal s'est fait. Je ne pense pas que Descaves, en écrivant Sous-Offs, s'attendait à des récriminations aussi furibondes ainsi qu'à la réclame de ces poursuites imminentes et inconsidérées. Nous ne sommes pas compétents pour juger le côté documentaire de ce Volumineux dossier, nous ne pouvons que dire qu'artistiquement le livre a de la valeur, bien que la phrase y soit souvent pénible et inutilement « emberlificotée ». Stock, en tous cas, peut se vanter d'avoir de la veine. Voilà que le Ministère de la Guerre lui prépare un petit logement à Sainte-Pélagie précisément au moment où menace d'aboutir la féroce campagne entreprise par certains journaux pour le déloger ― dans l'intérêt du Théâtre Français ― des galeries qu'il y habite.
 L'Âge de Papier, par Charles Legrand (Kolb, éditeur). Quelque temps avant Sous-Offs paraissait, chez Kolb, l’Âge de papier, de Charles Legrand. C'est un pamphlet, sous forme de roman, dirigé contre les Juifs, et qui n'est pas sans mérite.
 Pietro Seracini, par Jean Fusco (Paul Ollendorff, éditeur). Ce n'est pas « parisien » ― le parisianisme ne nous dévore-t-il pas ? ― Mais c'est évidemment une œuvre qui retient l'attention.


 

L.T.

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