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gisait non dans la traîtrise de la Tompkins (ah ! oui, la grande scène d'amour à la Sardou, la courtisane froissée qui, après avoir supplié, se révolte… tu connais çà aussi, toi, Dumas !) mais dans la touchante amitié des deux frères.
 Peut-être faut-il chercher aussi dans les raisons qui ont fait que la pièce a été mal accueillie, ce bruit fâchent suscité autour d'elle par des reporters malavisés.
 Avec des soins minutieux, on nous avait narré la gestation du drame, les nuits blanches, les cigarettes, les démarches de MM. Alexis et Méténier, les lectures émouvantes faites, la nappe ôtée, chez MM. Daudet et de Goncourt. On assurait que dans le grenier d'Auteuil, des habitués avaient maculé d'une effusion lacrymale la soie de leur gilet, et l’Évènement s'était, le matin même de la représentation, imbibé, comme eux, de pleurs ineffables. Tout cela avait inutilement surexcité les nerfs des spectateurs.
 Et puis, on nous avait promis une mise en scène somptueuse, des décorations uniques, des cavalcades, quoi encore ?… des maillots ! Hélas ! nous n'avons eu, en fait des maillots, que celui d'Antoine, et cela n'a pas même fait braquer les lorgnettes. Pourtant cet acte du cirque a paru le meilleur (ô éternel cabotinisme !). La représentation en sourdine, les fanfares à la cantonade, les applaudissements lointains, ont intéressé. La galopée des spectateurs effarés accourant sur la scène, après la chute de Nello, a fait haleter la salle. C'était d'un réalisme saisissant. Mais ce n'était là qu'un effet de gros mélodrame.
 En somme, cette représentation a été curieuse. Si elle n'est pas appelée à faire date dans notre histoire littéraire, elle aura eu ce résultat heureux d'accaparer quelques jours l'attention publique au profit du premier (sans conteste !) de nos romanciers contemporains et de deux jeunes dignes d'estime, laborieux et sincères, pour qui sont tous nos vœux.


Ernest Raynaud.



BIRIBI



 Bravo ! Encore un coup d'épée dans le ventre de cette vieille sacro-sainte idole : l'Armée !… ─ Mais, l'Armée, Monsieur, c'est la Patrie ! Et puis, vous ne le nierez pas, l'Armée est nécessaire ! ─ Le choléra aussi est nécessaire. Est-il pour cela défendu de le blaguer ou vilipender ? Ne

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