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De MercureWiki.


Vrais Sous-Offs ont leur place marquée d'avance dans la bibliothèque de tout bon Français.

D.-D.


 Pierres d'Iris, par Albert Lantoise (Lemerre). — La notation, en proses et poésies alternées, de sensations guère originales, d'idées un peu 1830 et de tableautins fugaces. Nul souci, d'ailleurs, d'un lien synthétique entre les différentes pièces du livre, dont le seul poème en prose intitulé Le Paysan laisse quelque impression. C'est jeune et déjà lu plutôt que mauvais, bien qu'on y trouve ce vers : « Esprit ! O sens divin qui mes douleurs exprime », et deux ou trois fois, dans son sens vieux jeu, le mot « lyre »

A.V.


 Le Clergé sous la troisième République, par M. François Bournand (A. Savine). — L'auteur raconte avec indignation (et beaucoup de documents à l'appui) les misères que firent aux prêtres, moines et nonnes, un tas de minuscules persécuteurs, moins spirituels que Néron.

R.G.


 Après le Punch, par Henry de Braisne (J. B. Ferreyrol). — Un volume de nouvelles que l'auteur a publiées dans le supplément littéraire des journaux quotidiens.

A.V.


THÉÂTRES


Théâtre des Variétés. — Monsieur Betzy, Comédie en quatre actes, de MM. Oscar Méténier et Paul Alexis. — Le thème exploité : Un ménage à trois, sans plus. MM. Méténier et Alexis n'ont pas cru devoir, et en cela je les approuve complètement, introduire dans leur comédie ce que l'on est convenu d'appeler une « action ». Ces quatre actes se composent donc purement d'une succession de scènes découpées à l'emporte-pièce, en des situations d'une ironie constante et toujours poussée au paroxysme ; inde le côté comique de la chose, qui, au fond, est d'un féroce pessimisme. On comprend qu'une œuvre ainsi conçue tranche violemment an milieu de la navrante stupidité des vaudevilles auxquels nous ont habitués de consciencieux manœuvres. Mais pourquoi les auteurs, qui se targuent bien haut d'introduire le réalisme au théâtre, pratiquent-ils encore, abusent-ils même du monologue, cette ennuyeuse absurdité ? Le premier acte et la seconde moitié du troisième sont enlevés de main de maître et frisent de près la haute comédie. Par contre, le deuxième acte est trop conventionnel : il est d'ailleurs gâté par l'entrée grotesque du père Ludinar. Cet incident serait à supprimer ainsi que tout le quatrième acte, qui est franchement mauvais d'un bout à l'autre, et de plus inutile. Finir après la gigantesque scène du parapluie eût d'ailleurs été adroit, car en somme ne constitue-t-il pas toute la moralité de la pièce, ce symbolique en-tous-cas pour deux ? — Ceci dit, il convient de féliciter sans réserve M. Dupuis, vraiment extraordinaire dans son Marneffe nouveau genre, ainsi que MM. Baron, Roche et Mlle Réjane.


J.C.

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