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sur la dernière syllabe des mots à terminaison masculine et sur l'avant-dernière des mots à terminaison féminine ; les trissyllabes et les polysyllabes ont, en outre, un second accent, qui frappe leur première syllabe."
 Voilà qui est net. C'est aussi, par malheur, absolument faux.
 C'est une erreur sans rémission de croire qu'il y a un accent tonique sur la première syllabe d'un trissyllabe ou d'un polysyllabe. Je n'en veux pour preuve que cette citation de la Grammaire historique de la langue française de Brachet, qui fait autorité en la matière :
 « Dans tout mot de plusieurs syllabes, il y en a toujours une sur laquelle on appuie plus fortement que sur les autres. On nomme, accent tonique ou simplement accent cette élévation de la voix, qui, dans un mot, se fait sur une des syllabes.... Dans tout mot : bâtonner par exemple, il y a une syllabe accentuée tonique, et il n'y en a qu'une ; les autres syllabes sont inaccentuées ou, comme disent les Allemands, sont atones. Ainsi, dans bâtonner, la tonique est e ; a et o sont atones. »
 Il est inutile d'entrer dans une plus longue discussion : le système de M. Dumur est condamné. Le mot bâtonner, qui, d'après lui, a la première syllabe tonique, l'a atone de par la philologie.
 Mais, admettons pour un instant le système de l'auteur de La Néva, et ouvrons enfin le livre pour en voir l'application. Quelle n'est pas notre stupéfaction de lire ce vers, qualifié d'heptapodeïambique :

Le blanc dominateur, le blanc géant et solitaire.


 Scandons : les sept pieds se composent chacun d'un ïambe (une syllabe atone et une tonique). - Nous trouvons :

Le blanc domi nateur, le, blanc géant et so litaire.


 Par quel ensorcellement la première syllabe do du polysyllabe dominateur est-elle atone ? D'après le principe établi par le poète, elle devrait être

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