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tonique ; la suivante : mi, serait atone ; la troisième na, atone aussi ; et la quatrième: teur, tonique.
 Aucune explication ne se présente à l'esprit, sinon que M. Dumur a commis, par mégarde, une légère erreur.
 Hélas ! La Néva fourmille d'erreurs semblables. En voici encore une parmi cent autres :


Sur le pont Troïtzky, les passants...


 Suivant la grande Règle : Tro, de Troïtzky, est tonique, comme première syllabe d'un trissyllabe. M. Dumur le fait pourtant bref. Le vers où il se trouve est un tripode anapestique, dont le mot Troïtzky forme le second pied, composé nécessairement de deux atones et d'une tonique.
 Pour ceux qui savent toute la conscience d'artiste apportée par M. Dumur à la moindre de ses productions, une telle contradiction réclamait impérieusement une excuse sinon une justification.
 Dans l'espoir de trouver notre ami indemne de toute faute, nous avons interrogé la préface de ses Lassitudes, encore inédites, qu'a publiée M. Charles Morice dans son excellent livre la Littérature de tout à l'heure. Nous y avons lu ceci :
 « D'après le dessin rythmique du vers et la règle des positions, il arrive qu'un mot de trois syllabes peut perdre l'accent de sa première syllabe ; qu'un mot de plus de trois syllabes peut transposer l'accent de sa première syllabe, etc... » ce qui n'explique rien. Quelle est la règle de position invoquée ? Est-elle la même qu'en latin, savoir : qu'une voyelle brève devient longue, lorsque, par sa position dans le vers, elle est suivie de deux demi-consonnes ? - Mystère !
 Pasquier, dans ses observations sur les vers plus haut cités de Claude Butet, nie pour la langue française la règle de position, indiscutable pour la langue latine mais, quand même on en ferait la concession à M. Dumur, elle expliquerait simplement le changement de quantité de la dernière syllabe d'un mot, elle n'indiquerait point pourquoi

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