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parce qu'il forme la sixième syllabe de l'alexandrin, où l'on a l'habitude d'entendre une césure. Nous aurons donc un accent sur me, qui est placé à l'égale distance de la et de diez ; et le second hémistiche sera iambique. Le premier peut indifféremment être divisé en deux ou en trois membres : un accent sur le second vous, ou deux accents, l'un sur le premier vous, l'autre sur trou (remarquez, dans de cas, le déplacement de l'accent normal de viez sur trou, causé par le voisinage de  ; et, dans l'autre cas, la suppression de ce même accent pour la même cause). L'hémistiche sera donc composé ou de deux anapestes, ou de trois iambes. Mais si l'on prend depuis de vers précédents, on lit :

« Puis il fallut manger et boire, comment faire ? » 
Mais vous vous trouviez là qui me tendiez mon verre »


 Le premier vers est entièrement iambique. (À propos de comment, remarquez le déplacement de l'accent sur com). Le second vers sera également entièrement iambique, par analogie, puisque rien n'empêche qu'il le soit.
 Arrivons aux polysyllabes.
 D'après la seconde loi formulée, on concevra aisément qu'ils puissent ou doivent, selon leur longueur, porter un second accent, Existe-t-il une place normale pour ce second accent, ou celui-ci se manifestera-t-il seulement par le mouvement de la phrase et la double loi de position ? Autrement dit, un mot pris isolément, cavalerie, réclame-t-il son second accent sur une place déterminée, soit ca, soit va, ou peut-il être accentué différemment sur ca ou sur va ? (Il ne peut être question de le, qui précède immédiatement la tonique ri). Les grammairiens, sans qu'aucun l'ait nié, ne se sont pas tous préoccupés de ce second accent, bien moins intéressant pour eux que l'autre, qui est de provenance étymologique. Cependant, il peut suffire que quelques-un l'aient observé. J'invoquerai l'autorité de M. Chassang - que l'on consentira, j'espère à ne pas récuser :
 « Les mots français composés de plus de deux syllabes ont, sur la première, une sorte d'accent de surcroit, qui vient s'ajouter à l'accent de la voyelle finale. Ainsi, l'on prononce (en accentuant les syllabes marquées ici de caractères plus forts) : CAvaLIER, CAvaleRIE, ANthropoPHAGE, BELligéRANT. » (13)
 J'ajouterai - cette fois, qu'on me pardonne, de ma

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