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De MercureWiki.



 Byzance, par Jean Lombard (Savine). ─ Nous ne faisons aujourd'hui que signaler ce livre, reçu trop tard pour que nous en rendions compte d'une façon suffisante. Un article lui sera d'ailleurs consacré dans notre prochain numéro.



THÉATRE



 Le Théâtre mixte, sous la direction de MM. Paul Fort et Hérisé, a donné sa première représentation le 27 juin, salle Duprez.
 M. Hippolyte Paulet n'a pas très bien lu un À-propos en vers de M. Marc Legrand ─ lequel À-propos lui-même manquait d'épices. ─ Puis, dans le Florentin, trois actes de La Fontaine (ou de Champmeslé : grammatici certant), tripatouillés par J. -B. Rousseau qui les réduisit en un seul, M. Andréas (Timante) a été d'une gaucherie remarquable, et M. Paul Fort a exagéré la mimique du rôle d'Harpagème. Melle Laurel (une pétulante Marinette) et Mme Bucy (Agathe, mère d'Harpagème) furent suffisantes, mais on a fait un petit succès à Melle Beauprez, une jolie personne d'une cinquantaine d'années que son inexpérience même a servie dans le rôle de l'ingénue Hortense. ─ Après le Florentin venait Pierrot et la Lune, comédie lyrique de M. Marc Legrand, un acte en vers où Pierrot symbolise l' Art… pour l'art (à toi, Renard !) Cassandre le Bourgeois bourgeoisant, Arlequin le vulgaire jouisseur, Colombine la Femme, la tentatrice qui, repoussée par l'amant de la Lune, épouse Arlequin et laisse un regret au cœur de ce Saint Antoine de Pierrot. J'indiquerai bien la scène à ne pas faire, si je ne craignais de sarcéiser : car cette piécette gagnerait évidemment à finir lorsque Pierrot, ayant refusé l'amour de Colombine, voit s'éclipser la Lune. Mais notre ami Marc Legrand n'est point si pessimiste. M. Paulet a beaucoup mieux joué Pierrot qu'il n'a In l' À-propos du début ; M. Bondenet fera bien de crier moins fort et de soigner ses r ; M. Paul Fort est un bon Cassandre ; Melle Rachel d' Aincourt, encore une jolie ingénue de quatorze ans, qui n'avait jamais mis le pied sur les planches, a créé une Colombine inattendue, charmante du reste, une Colombine naïve et qui n'a pas trop l'air de savoir ce qu'elle risque en se jetant à la tête de Pierrot. ─ Le programme promettait aussi un acte en vers de M. Charles Grandmougin : Caïn ; mais une indisposition a retenu chez lui l'auteur, qui devait jouer dans sa pièce.



ENQUÊTES DE CHOSES D’ART



 Au Louvre, de nouvelles acquisitions, provisoirement exposées salle Henri II : un beau triptyque attribué à Memling ; un merveilleux portrait en pied, de jeune homme, par Antonis Mor ; un paysage de Huet, un portrait par Boningtom. À voir

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