Warning: Parameter 3 to pr_pageQuality() expected to be a reference, value given in /home/formationn/www/mercurewiki/includes/parser/Parser.php on line 3470

Notice: Undefined index: header in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 222

Notice: Undefined index: footer in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 223

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowIPs in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 429

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowQ4 in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 431
Page:Mercure de France tome 001 1890 page 331.jpg - MercureWiki

Page:Mercure de France tome 001 1890 page 331.jpg

De MercureWiki.


le gaz (oui, par là, de fortunées ruelles s'éclairent avec de l'huile), — ou qui, cela revient au même, seul sait en parler congrûment, — conte les aventures de ce ruisselet méprisé. Que nul, excité par ses descriptions, n'aille faire un tours vers la rue de Peupliers ou la rue Croulebarbe ; il verrait des vestiges de Bièvre, il ne verrait pas ce que nous fait voir un verbe qui mord la planche de cuivre plus profondément que de l'eau seconde, produit, après le tirage, des estampes où Piranèse a fait les pierres et Callot les bonshommes. Voilà, dite par l'auteur (page 31), l'impression que me fait cette Bièvre écrite: « C'est une misère anoblie par l'étampe des anciens temps ; ce sont de lyriques guenilles, des haillons peints par Rembrandt, de délicieuses hideurs blasonnées par l'art .... l'admirable Paris d'antan renaît... ». — Une des illustrations, fragment du Plan de Bâle, est, dans sa vétusté, curieuse et bien attirante ; les autres... il y en a vingt-trois. — Typographié par Dumoulin, qui seul, avec l'Imprimerie de la Propagande, possède ce noble romain, ces caractères épiscopaux, cardinalices.
 (La Bièvre fut imprimée d'abord dans une revue hollandais, De Nieuwe Gids, d'Amsterdam,—n°du 1 augustus 1886, — seules pages françaises que recèle le tome dont je lis le sommaire : c'était comme une illustration à l'étude sur l'auteur donnée dans le précédent n° par M. Ary Prins).

R.G.


 Une heure chez M. Barrès, par un faux Renan (Tresse et Stock). — Il est arrivé à une de nos anciennes connaissances, M. Adoré Floupette, qui débuta dans la pharmacie pour se retirer des affaires comme tabellion de village, une bien étonnante aventure. Passant un jour devant le Palais-Bourbon, il fut salué profondément par « un jeune homme imberbe, de teint un peu bilieux, distingué, fort correctement vêtu ». Il rendit le salut, et, comme il portait la main à son front en se demandant : « Qui est-ce ? », le jeune homme prit le geste pour un appel, vint à lui chapeau bas et l'appela « cher maître ». M. Barrès, car c'était lui, s'imaginait en présence de M. Renan ! Floupette tenta honnêtement de se dévoiler, mais ne fut pas compris. Il ne résista point alors à l'idée de pousser un rien la farce, et, tout en marchant, laissa M. Barrès discourir de la politique. — « Et le général Boulanger ? » questionne le faux Renan. « Cher maître, nous voici arrivés à la porte de mon logis... Voulez-vous me faire l'honneur de vous y reposer un instant ? Le général Boulanger ? Ç'a été un très bon tremplin ! » Floupette consent à se reposer chez le jeune député : c'est l'histoire de cette visite qu'il raconte avec la malice bonhomme, la naïveté matoise, la sûreté de pastiche qui rendent si amusante la préface des Déliquescences. Par ce temps « d'engueulades » ineptes, où il semble qu'on ne sache plus dire ses vérités à quelqu'un sans l'injurier, Une heure chez M. Barrès est une perle inappréciable.

A. V.


 Le Livre d'or, par la Comtesse Diane (Ollendorff). — Le

Outils personnels