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Livre d'or de la comtesse Diane renouvelle brillamment le succès des Maximes de la Vie. Rien ne passe en belle humeur cette anthologie notée jour par jour en ces causerie prestigieuses qui, dans un salon d'autrefois, exercèrent quiconque, maintenant, se pique d'être d'esprit.
 Un jeu d'assez vulgaire sorte, lorsqu'il sert de tremplin à l'incurable stupidité des gens du monde, les petits papiers, fournit prétexte au Livre sans pareil que la comtesse Diane offre au public. Livre d'or, en effet, où la collaboration royale de Carmen Sylva réplique aux « pensiveness » de Sully-Prudhomme, aux agudashautaines des Boisjolin et des Bergeret ; où les noms d'Henri Martin, de Joseph Bertrand, de Félix de Saulcy, de Charles Tissot, d'Eugène Mouton, de Francis Wey, s'inscrivent près de l'harmonieuse Vacaresco, adolescente muse de Bukharest ; où le richomme José Maria de Hérédia songe au Popocatepelt gigantesque, et se trouve humilié par ce singe, lui si nègre cependant. Mais l'héroïne de ce décaméron est, sans conteste, celle qui, de sa présence et d'une âme inspiratrice, en ordonna les jeux. Comme dans sa maison, Madame la comtesse Diane de Beausacq règne, tout le long de ce volume, sur une élite charmée et, d'un orient incomparable, fait chatoyer aux yeux les facettes du bien dire et du joli penser :

  volut inter ignes
Luna minores.


 Quelques citations prises au livre même rendront sensible l'agrément de cet esprit auquel ne manque, selon le vœu de ce Tertullien, le tour, le contour, ni le détour.
 « D. — Quel est votre poète, et quel est votre peintre ?
 « R. — Mon poète : l'Espérance ; mon peintre : le Souvenir.
 « D. — Que peut-on demander à l'amitié ?
 « R. — Bon souper et bon gîte...
 « D. — Que doit-on à ses amis : l'indulgence ou la sévérité ?
 « R. — La Partialité. »
 N'est-ce pas là, comme il nous semble, la note des belles ruelles de jadis, cette noble préciosité que raille, pour ne l'entendre plus, la cuistrerie démocratique d'un temps où les cockneys enrichis, les snobs et les youtres multiformes tiennent le haut du pavé ?

L. T.


 Lettre de l'Ouvreuse.Voyage autour de la Musique, par Willy (Léon Vanier). « Mon cher M. Willy, je rends mon petit banc et mon bonnet rose, qui d'ailleurs est bleu. Prévenez M. Ernst — à vos souhaits ! — J'ai vu Blowitz (a bove principium), la Krauss en l'air, Mlle Berthe de Montalan (rien de celle qu'on arrête) potelée comme une rallonge, Henri Kerval compositeur de valses pour la maison d'édition Tellier, Lazzari et ses redingotes à sous-pieds, Stéphane Mallarmé professeur d'anglais, le vicomte en Melchior, Édouard Dujardin en complet inconvenance d'oie, Lascoux, le plus

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