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se sont inscrits en faux contre cette proposition. Ils posaient en principe que plusieurs substances, tout en se confondant par leur composition, peuvent néanmoins différer entre elles extérieurement, par tout l'ensemble de leurs réactions.
 Cette isomérie atteint-elle jusqu'aux corps prétendus simples, comme les métaux ?
 La solution affirmative d'une telle question justifierait le dogme alchimique, et la transformation moléculaire que la pierre philosophale doit opérer dans la transmutation d'un métal n'aurait plus rien que de naturel. Le fait vaut d'être étudié quelque peu.
 Afin d'établir l'isomérie de deux composés, on les soumet à l'analyse chimique et l'on constate l'identité en nombre et en nature de leurs parties constituantes. Pour ce qui est des métaux, réputés corps simples, en tant qu'inanalysables, ce moyen fait défaut, il est vrai, mais il en existe un autre. On peut comparer les propriétés générales des corps reconnus isomériques aux propriétés des métaux, et rechercher si ceux-ci ne reproduiraient point quelques-uns des caractères appartenant à ceux-là.
 M. Dumas, dans sa Philosophie chimique et dans un mémoire lu devant l’Association Britannique, a fait la comparaison. Les résultats qu'il en a obtenus sont tout à l'avantage de la thèse alchimique.
 « On remarque, conclut-il, que dans toutes les substances présentant un cas d'isomérie, on trouve habituellement des équivalents égaux ou bien des équivalents multiples ou sous-multiples les uns des autres. Or, ce caractère se retrouve dans plusieurs métaux. L'or et l'osmium ont un équivalent presque identique. Il est rigoureusement le même pour le platine et l'iridium, et Berzélius a trouvé que les quantités pondérables de ces deux métaux sont absolument les mêmes dans leurs composés correspondants pris à poids égaux. De plus, lorsque trois corps simples sont liés entre eux par de grandes analogies de propriétés, l'équivalent chimique du corps intermédiaire est toujours représenté par la moyenne arithmétique entre les équivalents des deux autres. »
 Et. M. Dumas cite bon nombre d'exemples qui constituent une démonstration en faveur de l'isomérie des corps réputés simples. Ils établissent suffisamment que les métaux ne proviennent que d'une seule et même matière, différemment arrangée et condensée.
 S'il est vrai que les métaux sont isomères, c'est qu'il

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