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De MercureWiki.


le noble article consacré à la mémoire d'Émile Hennequin, l'étude sur Parallèlement, et Pantomime et Pierrot. À coup sûr, M. Bunand est désigné pour écrire sur les œuvres d'art,— sans oublier d'en faire.

Charles Morice.

LES LIVRES


 Les Petits Lundis, par Antonin Bunand (Perrin et Cie). — Voir page 380.
 Les Aveugles, par Maurice Maeterlinck (Paul Lacomblez, Bruxelles). — Voir page 377.
 Les Flaireurs, par Charles Van Lerberghe (Paul Lacomblez, Bruxelles). — Voir page 377.
 Miette, par Henry Maubel (Savine). — Ce livre était en cours de publication dans la Jeune Belgique, sous ce titre : à cœur perdu, quand M. Péladan annonça le quatrième volume de son Ethopée. Bien qu'il jugeât son droit de priorité suffisamment établi, M. Henry Maubel crut devoir remplacer à cœur perdu, qui, selon lui, « quintessencie la psychologie de la nouvelle », par Miette, étiquette quelconque. Ce court roman est une idylle exquise, de psychologie ténue, d'une fraîcheur incomparable. — Juliette, Jane, Renée, Mariette, Léon, Lucien, tous enfants des deux familles Roger, sont en villégiature avec leurs parents à Blankenberghe. Or, Mariette, qui n'a pas vu son cousin Lucien depuis l'année dernière, le trouve beaucoup changé dès l'abord « et pas en mal » ; et, après quelques semaines de vie commune, alors qu'on se sépare, elle s'aperçoit qu'elle l'aime. — Voilà tout. Mince sujet, donnée banale, délicieux petit livre pourtant et aussi chaste que Paul et Virginie, écrit dans la manière, sinon dans la langue, des frères de Goncourt, dont M. Henry Maubel a parfois la vision aiguë de certains détails et l'observation précise. Au reste, pour conter cette éternelle aventure d'une âme ingénue qui s'éveille à l'amour, point de tartines sentimentales, point de ces minutieuses analyses psychologiques qui font de chaque personnage, même du plus niais, un subtil explorateur de son moi. Mariette ne se regarde point vivre, n'analyse ni ne raisonne : elle est, elle agit, elle reçoit des impressions. Le tous-les-jours de la vie de famille à Blankenberghe se déroule en menus chapitres qui notent, fugaces, un état d'âme, une sensation, saisissent brièvement la signification des faits, brossent un paysage ; et de ces légères touches, qui semblent si indépendantes les unes des autres, se dégage une œuvre très complète. C'est, en somme, du caractérisme, dans une langue elliptique suffisamment colorée, fort simple.

A. V.


 Nouvelles questions de critique, par Ferdinand Brunetière. (Calman-Lévy). — Volume bien dangereux par la stupeur que ne manquent pas de provoquer des affirmations telles que : « Si, par exemple, on supposait que M. Dumas eût cessé d'écrire après le Demi-Monde et la Question d'argent,—

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