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tranquille... Mais ce n'était malheureusement qu'une maladie passagère et je me sens avec dégoût renaître à la vie. » On lit maintenant, p. 36 : « Oui, disparaissons... complètement satisfait... Je te remercie, ô rhinolophe, de m'avoir réveillé avec le mouvement de tes ailes, toi, dont le nez est surmonté d'une crête en forme de fer à cheval : Je m'aperçois, en effet, que ce n'était, malheureusement, qu'une maladie passagère, et je me sens avec dégoût renaître à la vie. Les uns disent que tu arrivais vers moi pour me sucer le peu de sang qui se trouve dans mon corps : pourquoi cette hypothèse n'est-elle pas la réalité ! »
 Première édition, p. 28 :
 « Maldoror.Dazet, tu disais vrai un jour ; je ne t'ai point aimé, puisque je ne me sens même pas de la reconnaissance pour celui-ci [Le fossoyeur qui lui offre l'hospitalité]. Fanal de Maldoror, où guides-tu ses pas ? »
 Deuxième, p. 54 :
 « — Ô pou vénérable, toi dont le corps est dépourvu d'élytres, un jour tu me reprochas avec aigreur de ne pas aimer suffisamment ta sublime intelligence, qui ne se laisse pas lire ; peut-être avais-tu raison, puisque je ne me sens même pas de la reconnaissance... Fanal... »
 Dans la citation suivante, le nom de Dazet figure, à la première édition, à la place des passages imprimés en italique :
 « Le frère de la sangsue [Maldoror] marchait à pas lents dans la forêt... Enfin il s'écrie : « Homme, lorsque tu rencontres un chien mort retourné, appuyé contre une écluse qui l'empêche de partir, n'aille pas, comme les autres, prendre avec ta main les vers qui sortent de son ventre gonflé, les considérer avec étonnement, ouvrir un couteau, puis en dépecer un grand nombre, en te disant que toi aussi tu ne seras pas plus que ce chien. Quel mystère cherches-tu? Ni moi, ni les quatre pattes nageoires de l'ours marin de l'Océan Boréal, n'avons pu trouver le problème de la vie... Quel est cet être, là-bas, à l'horizon, et qui ose approcher de moi, sans peur, à sauts obliques et tourmentés? et quelle majesté mêlée d'une douceur sereine! Son regard, quoique doux, est profond. Ses paupières énormes jouent avec la brise et paraissent vivre. Il m'est inconnu. En fixant ses yeux monstrueux, mon corps tremble... Il y a comme une auréole de lumière éblouissante autour de lui... Qu'il est beau... Tu dois être puissant, car tu as une figure plus qu'humaine, triste comme l'univers, belle comme le suicide... Comment!.. c'est toi, crapaud!... gros crapaud!... infortuné crapaud!.. Pardonne!... Que viens-tu faire sur cette terre où sont les maudits? Mais qu'as-tu donc fait de tes pustules visqueuses et fétides, pour avoir l'air si doux? Quand tu descendis d'en haut... je te vis! Pauvre crapaud! Comme alors je pensais à l'infini, en même temps qu'à ma faiblesse... Depuis que tu m'es apparu, monarque des étangs et des marécages! couvert d'une gloire qui n'appartient qu'à Dieu, tu

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