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2° parce que M. Rabbe, ayant à écrire une ligne plus loin le mot vie, n'a pas voulu se répéter. Je n'indiquerai point la phrase à faire, mais quiconque relirait le passage (p.53) verrait combien il était facile de respecter Shelley sans prêter à rire.
 La tentative du Théâtre d'Art n'en est pas moins intéressante, et M. Paul Fort a quelque mérite à l'avoir osé, car il y fallait du courage. Monter en quatorze tableaux — pour la donner intégrale, sans tripatouillage aucun — une œuvre réputée injouable et que même tripatouillée, refuseraient les théâtres à subvention, c'est en effet pour une jeune entreprise, nécessairement pauvre encore de moyens, un immense effort, et même un tour de force. Évidemment, il y eut des gaffes de mise en scène et l'interprétation ne fut point parfaite, mais — on l'a dit ailleurs — qu'est-ce que cela devant le résultat obtenu? Au total, il est indéniable qu'ait réussi cette périlleuse aventure de dégager, suffisante, l'impression incluse en son drame par l'un des plus grands poètes de l'Angleterre, aussi l'un des plus difficile à bien entendre.
 Et l'on ne se doute guère du travail et de la bonne volonté de presques tous très jeunes acteurs de M. Paul Fort en présence d'une œuvre aussi formidable. Seul M. Prad possède tout à fait l'habitude de la scène, et encore sa science l'a-t-elle parfois desservi  mais s'il n'a point sensiblement différencié de telle création romantique française le personnage — d'ailleurs si complexe — du terrible comte italien, il a eu néanmoins de beaux moments, qui ramenaient le silence dans une salle hilare et bavarde. Mlle Camée, elle aussi, sut se faire écouter : elle s'est révélée d'une merveilleuse souplesse dans le rôle de Béatrice. Mlle Camée aime passionnément le théâtre, et, intelligente jusqu'à pénétrer les subtilités de l'art nouveau, douée d'une voix qui peut toutes les nuances, elle est certainement appelée à un bel avenir. M. Paul Fort, qu'un incident obligea pour ainsi dire la veille de la représentation à se charger d'un rôle, n'avait pas très bien compris la figure du prélat Orsino. Je citerai encore M. A. Normand (Giacomo), et Mlle Love, qui a dû apprendre en quelques jours seulement le rôle de Lucretia.


Alfred Vallette.



COMÉDIES D'ARISTOPHANE


 Les Belles Infidèles ont fait leur temps; c'est les traductions que je veux dire : la Littérature est en progrès sur la Vie. En ce siècle photographe, le Réalisme a gagné l'Archéologie, même le doux songe virgilien (un peu fade et pâlot) des Humanités : le traducteur est exact, il veut l'être, et, maussade comme les lunettes d'un Privat-docent, l'Alceste intellectuel, gavé de grec, a de plus rares occasions de crier à la prose française, frivole Célimène : « Ah! traîtresse... » Que Perrot d'Ablancourt soit mort sans postérité, vous en

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