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où se découvrent toujours et quoi qu'on fasse certaines influences masculines. Nous citerons également les curieux essais de peinture céramique de Willy Finch, et des dessins de Lemmen. D'autres artistes seraient encore à citer, mais ils ont exposé soit des œuvres insuffisantes, ou bien certains voisinages leur ont-ils nui. Mais Steer (sauf une bien jolie scène de ballet et une marine), Guillaumin, Filliger, Sisley, sont restés au dessous de l'impression qu'on espérait d'eux. Il en est d'autres aussi dont il vaut mieux ne pas parler.


Pierre-M. Olin.


AU THÉÂTRE LIBRE
La Meule, pièce en quatre actes, en prose, par M. Georges Lecomte


 Encore, toujours du naturalisme, et point de la vérité bien simple. Mais non, ce M. Rousselot, ce papa qui révèle à sa fille, et dans une occurrence aussi peu capitale, que Mme Rousselot l'a trompé, qui lui confie en quelque sorte la garde de sa mère pour la durée d'un bref séjour à Paris, ce papa-là n'est pas vrai. Et puis la fin de la pièce ne répond point à l'idée que propose le titre : le mariage de Jeanne Rousselot, jeune fille de vingt-deux ans, avec ce vieux beau de M. de Stellanville, l'amant de sa mère et précisément l'homme redouté par son père quand il lui faisait promettre de veiller sur Mme Rousselot, ce mariage n'est pas absolument inévitable, n'apparaît pas du tout comme unique solution de la circonstance. Alors, où la Meule ? où cette Fatalité qui, dans la pensée de l'auteur, devait planer sur le drame ? La synthèse réaliste qu'avait conçue M. Georges Lecomte s'est transformée à l'exécution en un cas très particulier, un cas quelconque traité selon la dangereuse, la déformante, la déplorable méthode naturaliste.
 Ramenée à ces proportions, la pièce de M. Georges Lecomte est encore défectueuse, mais au moins elle est debout. Jeanne n'est plus obligée par la force des choses à épouser M. de Stellanville, la Meule ne broye plus son existence : elle se dévoue de son plein gré à sa famille, elle se résigne au sacrifice du bonheur rêvé d'une union assortie.
 Cette pièce n'est d'ailleurs point sans qualités. On y voit très bien la faiblesse, le défaut d'entregent, le manque d'initiative du magistrat dégommé Rousselot, réduit pour vivre à plaider et à donner des consultations pour quarante sous; — la coquetterie de Mme Rousselot, sa lassitude de la vie provinciale, son impatient désir de restaurer, coûte que coûte, une situation déchue. La scène entre le mari et la femme, au premier acte, est excellente d'observation. Quant à Jeanne,

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