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porte malheur à l'homme qu'il rencontre. - Elle ressemble à ces longues fioles de précieux parfums ou de coûteux poisons, où courent les riches filigranes d'une arabesque d'or, demeurées à l'ombre des étoffes rares et qui, débouchées par une main téméraire, épandent au hasard ou l'odeur des roses ou la mort... - Et Tamara, dans une promenade sur la montagne, pose son regard sur le jeune chef Ishmaël au moment où il soutient la petite Zara, sa soeur, au-dessus d'un précipice : or, ébloui, fasciné, Ishmaël lâche l'enfant, qui disparaît dans l'abîme. Scène très étrange et très dramatique, d'une grande sobriété.
 Tamara forme un projet ténébreux : elle attire le beau jeune chef dans son nid d'odalisque experte en l'art des voluptés, et, là, elle lui propose de tuer son vieil époux. Ce n'est qu'à ce prix qu'elle se donnera. Ishmaël résiste noblement ; mais Tamara lui a dérobé son poignard, et elle tue elle-même Chadji-Arbeck, laissant l'arme dans la plaie afin de pouvoir accuser le jeune chef. Il parvient cependant à s'innocenter aux yeux de la foule accourue, et il tue, à son tour,la mauvaise fée circassienne, qu'il aime malgré ses crimes, il la tue pour l'avoir plus à lui... en l'éternité. - Point de critique à faire d'une légende ; il n'y a qu'à louer l'écriture très personnelle, très solide, aussi très poétique de Mme Tola Dorian, et son entente des choses du théâtre. La musique de scène, de M. Fernand Leborne, a bien le caractère sauvage de la légende. Paul Larochelle, transfuge du Théâtre d'Art, a été superbe dans le rôle du jeune héros de la montagne, bien que sa voix portât un peu trop dans la salle minus­cule. - Belle chambrée : beaucoup de mondaines, les unes très célèbres, les autres jolies...et le Sar Péladan !

Rachilde


 THEATRE LIBRE (septième spectacle ).-Les Fourches Caudines, drame en un acte, en prose, de M. Maurice Le Corbeiller -Leurs Filles, pièce en deux actes, en prose, de M. Pierre Wolff. -Lidoire, pièce en un acte, en prose, de M. Georges Courteline.
  — Sauf Lidoire, l'amusante scène militaire de M. Georges Courteline, le Théâtre Libre nous a servi cette fois des pièces moins éloignées par leur forme de ce qu'on est convenu d'appeler « du théâtre », notamment la pièce de M. Pierre Wolff.
 Le « cas » des Fourches caudines est assez intéressant. M. Darnay, capitaine de cavalerie, et sa femme Cécile

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