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font depuis deux ans chambre à part, absolument, l'épouse ayant rebuté le mari par ses froideurs. Or, pendant que l'un court la gueuse, l'autre se console de n'aimer point son époux en aimant avec passion un jeune homme, Jacques de Naresse. Mais la voilà enceinte. Il n'est qu'un moyen de résoudre cette situation terrible : elle décide son mari à quitter sa maîtresse et à se rapprocher d'elle. Jacques de Naresse l'apprend et veut la fuir ; elle lui révèle alors la cause de son rapprochement avec Darnay : sa grossesse, et elle décide l'amant à demeurer. — Ce drame réaliste a été bien joué par M.  Antoine, qui a composé supérieurement la physionomie de l'officier de cavalerie Darnay, MM. Grand et Christian, MMmes Régine Martial et Barny.
 Quant à Leurs Filles, c'est la «  fille » de Coralie, thème quelconque et vieux jeu. Une horizontale a une fille, dont elle veut faire une personne très bien ; seulement, au couvent où on l'éduque, il arrive qu'une camarade lui flanque au visage que sa mère est une noceuse. Evidemment, il ne lui reste qu'un parti : se lançer aussi dans la haute noce. Elle se sauve du couvent et file tout droit chez... un monsieur qui lui glissait des billets doux au parc Monceau, les jours de promenade. Joli, n'est-ce pas, comme psychologie ?... D'ailleurs, juste le temps ( dirait M.de Chirac) de polluer sa fleur virginale, et elle rentre chez sa mère. Or, après une scène où, d'un air délibéré, elle raconte l'exploit de la journée à sa maman, on sonne et apparaît (ladite fleur virginale à sa boutonnière, dirait M. de Chirac) le monsieur du parc Monceau, qui précisément — la vie est semée de ces hasards !- se trouve être l'amant chéri de la mère... Rien d'humain là-dedans, sinon quelques cris maternels. Depuis longtemps la convention n'avait tenu tant de place sur la scène du Théâtre Libre. Pièce drôle toutefois et qui fut beaucoup applaudie. Mais une grosse, très grosse partie du succès revient à Mme Henriot, tout à fait admirable, qui s'est donnée complètement et dont le talent est digne de meilleures œuvres. Melle Théven aussi (Louisette, la vierge qui viole le monsieur mûr) a été parfaite, ainsi du reste que M. Antoine (le monsieur violé), Mmes Barny et Luce Colas.
 Lidoire est une scène cocasse de la vie de caserne. Ces choses-là ne se racontent pas : elles n'ont, au point de vue de la fabulation, ni queue ni tête. Elles ne valent que par le groupement des détails, des mille observations dont elles sont faites. J'ai bien dit : observation. Je

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