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sais un monsieur qui a quitté le spectacle inachevé, en déclarant : « Ce n'est pas du théâtre, et puis ce n'est pas vrai. » Ce monsieur, apparemment, n'a jamais couché dans la chambrée. Il s'en passe bien d'autres, et d'aussi bouffonnes, que M. Georges Courteline ne pouvait décemment nous montrer. C'est M. Janvier, toujours si bien « dans la peau du bonhomme », qui tenait le rôle de Lidoire - troupier faisant fonctions de caporal de chambrée, resté seul après que tous les autres, un à un, sont descendus à la Caisse, et qui finit par y descendre lui-même après une inénarrable scène entre lui et un permissionnaire de dix heures, un trompette qui vient de rentrer pochard. - Pas mal non plus M. Arquillière en trompette à qui un « civil » a flanqué une «  cuite » soignée. M. Antoine a rendu avec justesse le margis de garde. - Décor et mise en scène d'une exactitude absolue : on y était, réellement, surtout lorsqu'on entendit la sonnerie de l'extinction des feux :

   Leeeee caporal dit comm' ça
’tei-gnez -chan-dell' pour pas brûler paillasse à vououous...
   Leeeee caporal dit comm' ça

’tei-gner chan—dell' pour pas brûler paillase à vous :
   Ça puerait !

Alfred Vallette


  THÉÂTRE REALISTE. — 1° Symbolistes et Réalistes, Prologue ; - 2° La Mort violée, étude réaliste en 2 tableaux ;-3° Paternité, comédie en 3 actes. — Après le scandale inutile de Prostituée, M. de Chirac a bien compris qu'il fallait évoluer, sous peine de s'attirer les foudres de la critique. Il a donc choisi la scène de la Galerie Vivienne, déja consacrée par le passage des petites marionnettes qui font trois petits tours et puis s'en vont, pour y installer, une fois par mois, la comédie réaliste dans ce qu'elle a de plus idéal... Un court prologue a servi d'ouverture à la première séance. D'une facture doucement ironique, ce prologue a blagué le symbolisme obscur en la personne d'Adrien Remacle (et du Mercure de France), et a déclaré qu'on pouvait faire mieux. On a mal saisi les allusions dans le bruit des arrivées, des claquements de porte, etc., etc..;. mais un expert assure qu'elles étaient fort transparentes. Puis un laquais en culotte irréprochable est venu brutaliser une grande dame, vêtue de peluche bleue-paon comme une hétaire de la rue de la Lune. Cette pièce, intitulée La Mort violée, n'a pas du tout le caractère obscène que lui
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