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précis, c'est de vivre, — et pour ce que vous appelez les rencontres futures, les amours, n'est-ce pas? les joies complémentaires. . mais je m'y plongerai, comme en cette mer, quand il me plaira...Il est choisi, celui qui doit, parmi les écueils, nager côte à côte avec moi : il n'attend que l'heure de ma volonté,— et je ne suis pas une Aventure... »
  Elle regardait Aubert qui très simplement répondit :
 « —Adieu donc, puisqu'il est trop tard, puis-que l'Illusion a refermé les yeux parmi ses sœurs endormies. »
 « — A demain », dit Sarah.
 Elle siffla. Ted obéit..
 «— Regardez-le ramasser ses coquillages. Il s'amuse si naïvement: c'est un passionné. Pauvre Ted! Pauvre savant! Pauvre poète! Pauvre belle âme! Il est tout cela, Ted, et il n'est rien... »
 Avec une grande pitié, elle considérait l'homoncule en porcelaine dont les cheveux jaunes pendaient, comme d'un vase de Chine un bouquet de ravenelles flétries.
 Les sables, au loin déserts, perpétuaient à l'horizon leurs tièdes solitudes.

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 La volonté de Sarah, impérieusement insinuée, s'accomplissait, et les mouettes jouaient, lumineuses, sur la fragilité des vagues.

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 La robe de Sarah claquait au vent.
 Un blanc papillon des sables vint se poser sur sa main : elle le prit par les ailes et lentement le déchira en deux. Aubert la fixait avec horreur. Elle, le meurtre accompli, secoua ses cheveux enflammés, dans une joie tranquille, puis, comme exécutant un rite, ouvrit les bras vers une adoration imaginaire et, gracieusement avec une idéale tendresse, les ramena, souriante sur sa poitrine.

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