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abus d'incidentes placées sans aucun souci de l'envergure de la phrase, ce livre est pourtant une étude fort consciencieuse du début de l'âge critique chez une femme honnête et délicate. Pourquoi seulement ce sous-titre : monde thermal, bien inutile étant donné qu'il ne s'agit pas de faire, je pense, une belle réclame à Royat, la station auvergnate ? Est-ce pour la commodité des entrées en scène et pour le retour inopiné du mari qui arrive de Saïgon ?... D'ailleurs, de bonnes études de types de casino, le sculpteur Romain Miran, Banthem. Des détails très fins et surtout neufs sur ce si vieux sujet : la femme vertueuse assaillie par les désirs physiques. Un suicide décrit avec un rare sentiment de la succession des actes voulus, qui finissent par aboutir à une mort presque involontaire. Littérairement, ce suicide est le clou du livre. Enfin, de jolis paysages. — N. B. L'auteur n'est d'aucune école, c'est-à-dire n'imite personne.

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 Les Filles d'Avignon, par Théodore Aubanel (Savine). — Un volume fort prôné dans le clan des Félibres, lesquels sont gens à tapage et d'enthousiasme facile, comme on sait. Par exemple, le lecteur non initié au Prouvençau et à ses beautés n'a que faire de la traduction. Il n'y trouvera pas une idée, pas une pensée. On lui chante la nature, la beauté, l'amour, la patrie ; il semble que ce n'est pas très neuf. La pièce « Les Forgerons » a peut-être quelque couleur, sans excuser le « recueil si impatiemment attendu ». Enfin, ces Messieurs nous horripilent, qui affectent de parler charabia quand il existe du bon français pour tout le monde. Mais comme c'est bien le Midi, ce gratuit lyrisme, ces agenouillements de disciples devant une œuvre sonore et vide. Les méridionaux restent des personnages encombrants et loquaces, vantards et superficiels. Et voilà toute leur littérature. Ils disent Li Fiho d'Avignoun et jubilent, encore que Frederi Mistral ait pu prendre pour Tèmo de soun discours d'intrado à l'acadèmi de Marsiho l'éloge de Teodor Aubanel, qu'éro mort, pécaïre ! l'annado d'avans.

C. Mki.


 Mes Dernières nées, Poésies, Fables, Chansons, par Eugène Chatelain, Avant-propos d'Alexandre Boutique (Bibliothèque de la Revue Européenne). — M. Eugène Chatelain est une des plus anciennes et sympathiques physionomies populaires du parti socialiste. Depuis plus d'un quart de siècle, il combat, sans s'écarter du droit chemin, en « honnête homme » — ainsi que le note M. A. Boutique, — ce qu'il juge être le bon combat ; et, n'y espérant, certes, aucun profit personnel, il publie des journaux, des revues et des livres en vue de propager la bonne parole : « La Muse qui l'inspire, dit M. A. Boutique, est vigoureuse, franche et rude. Il est un remueur d'idées, toujours généreuses. L'un des plus lus parmi les poètes du parti socialiste, s'il ne cueille pas toujours la petite fleur rare qui ne croît que sur les hautes cîmes, s'il ne baigne pas son front dans les nuages, c'est qu'il préfère autant avant tout rester près des humbles, qu'il aime, leur parler un langage

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