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bien au-dessous de l'immuable mer de l'Eternité, roule le torrent rapide du temps qui attire ses morts et ses vivants vers le rivage plus lucide. Vois maintenant ces étoiles qui croulent! Ce ne sont pas des étoiles, mais des enfants de la terre pourrissante, les étoiles et les soleils sont inébranlables et ne tombent pas! Comme ces aérolithes, les corps sont précipités dans la tombe, et l'âme continue ses efforts dans l'éternel éther. Mais toi, tu es encore emprisonnée dans ton corps de poussière ! »
 Méhalla resta abasourdie et inconsolée. L'adolescent continua d'une voix plus douce :
 « Hylo rayonne sur Méhalla ! Vois la Lune au-dessus de toi, c'est vers là que toute âme s'envole, en quittant le corps brisé, et un rêve diaphane y voile cette nouvelle existence. II faut que les morts rêvent comme vous, afin que les flots agités de leur vie s'aplanissent : le rêve de leur enfance terrestre se joue devant eux et berce leur âme apaisée, jusqu'à ce qu'un enfant écarte le voile du rêve, et que leur œil s'ouvre grand et pur sur les silencieuses campagnes éthéréennes du premier ciel.
 « Ah ! quand Hylo entendait dans son rêve, après la mort, résonner son rêve terrestre, et qu'il jouait de nouveau dans le paradis effondré de son enfance, et que toi aussi tu étais devant lui, et que tu enlevais de son cœur agonisant ce noir chagrin qui, semblable à une vipère, l'enlaçait et le faisait enfler... quand enfin ton enfant, par son gazouillement, réveilla Hylo renaissant de son dernier rêve... et quand sur cette fleur des adieux, un vergissmeinnicht que la mort lui conservait de toi, il vit un sourire bienheureux, et quand grandie (2) et élyséenne la terre monta à l'horizon, et que Hylo leva ses

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