Warning: Parameter 3 to pr_pageQuality() expected to be a reference, value given in /home/formationn/www/mercurewiki/includes/parser/Parser.php on line 3470

Notice: Undefined index: header in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 222

Notice: Undefined index: footer in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 223

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowIPs in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 429

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowQ4 in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 431
Page:Mercure de France tome 003 1891 page 282.jpg - MercureWiki

Page:Mercure de France tome 003 1891 page 282.jpg

De MercureWiki.


STRATAGÈMES

A Octave Mirbeau.


 Amères flâneries parmi des femmes successives.
 Lointaine et première souvenance. Elle vient à moi : gaucheries d'une fille grandelette dans le sarreau d'école. Au sarreau, des taches d'encre au nez, des taches de son. Les yeux couleur de mûres ; les dents comme des noisettes : — mûres mangées ensemble, noisettes croquées le long des haies, par les chemins creux, et dans les herbes, les rosées, les fleurs fraîches.
 Ensuite... Oh! celle-ci fut vraiment la vraie. Près d'elle, à lui parler, à rire, à rougir, il y avait une joie toute neuve, une joie de floraison. Les cheveux frisaient joliment sur le front.
 Chloé chantait, lavandière à la rivière. Ah ! fille de roi! Ah! vieil Homère! Je crus que c'était Nausicaa.

Il mit la main sur mon estomac,
Je lui ai dit : mettez-la plus bas,
Je lui ai dit : mettez-la plus bas!


 Chloé chantait, lavandière à la rivière.
 Après?

...............................


 C'est tout ce que j'en sais.
 Après? Les stores baissés : passent les poteaux, les arbres, les maisonnettes. Sur les plaques tournantes, les roues grondent. L'ombre est violette. Le roulis roule le fugace enlacis... Par la portière, adieu! Jamais plus? Jamais plus. Ton nom ? Ta demeure ? Les baisers ont pris toutes les lèvres, les lèvres n'ont pas remué pour des paroles. Ah! ce train qui va, qui va! Ah! ma vie qui va, qui va!
 Après? Rencontres. Non. Non plus. Oui. Pourquoi ne pas revivre une minute ceci : l'agréable rêveuse sur mon épaule pleurait son exil. Elle avait peur, la nuit, dormant seule...
 Petite bourgeoise du petit bourgeois, très avenante dans l'attifage économique d'une femme d'ordre : « Pas de cadeaux, disait sa voix ferme et discrète, une ligne nouvelle, plutôt, sur mon livret. Comme cela, mon mari

Outils personnels