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De MercureWiki.


 C'est la race de ceux dont les rêves blasés
 Se meurent du regret d'être réalisés !
 L'une est pleine de joie, et l'autre de rancune,
 L'une vient du soleil, et l'autre de la lune ;
 Et l'on fait mieux d'unir l'antilope au requin
 Que les fils de Pierrot aux filles d'Arlequin !
  Eliane, Cassandre, Arlequin et tous les autres personnages de la pièce sont de la première race ; Pierrot n'est pas fait pour eux, ils ne sont pas faits pour lui. Ce serait à désespérer de la vie, si, par une fortuite providence, Pierrot ne rencontrait pas son image dans une glace de Venise. Il reconnaît là le frère intime qu'il peut, qu'il doit seul aimer. M. Maurice Barrès sera content.

L. Dr.  


 Chansons pour Elle, par Paul Verlaine (Vanier). — Des vers de mirliton par un poète de génie.
  Tu bois, c'est hideux ! presque autant que moi.
  Je bois, c'est honteux, presque plus que toi.
 Telle est la dernière manière de l'auteur de Sagesse.


E. D.  


 Henry Pivert, par Fernand Clerget (L. Genonceaux). — Presque en même temps que les Tourmentes, un recueil de poésies non sans valeur, M. Clerget débute dans la prose par un roman à clés, « une fresque — déclare-t-il à Paul Verlaine dans sa dédicace — que vous connaissez bien, dont tout les personnages se sont gravés eux-mêmes sur les murs des temples vieillis dont ils sont les derniers pantins ». Or, il est indubitable que, malgré certaines qualités, ce livre est un mauvais début, le roman à clés, esthétiquement parlant, n'étant qu'une grosse erreur : l'écrivain, en effet, entre son désir de faire exact et la nécessité primordiale de créer des entités complètes, se trouve un peu dans la situation de l'âne de Buridan, d'où un grave préjudice pour l'œuvre. Je ne conteste point que Charles Demailli soit un livre très fort, même avec ses énormes défauts de composition, ses gibbosités monstrueuses du début — et peut-être à cause de cela ; mais je lui préfère Madame Gervaisais. D'ailleurs, pour m'en tenir à l'idée de l'œuvre : la gestation, l'évolution et l'impuissance du jeune décadent M. Pivert, placé dans le milieu que nous savons, les personnages manquent de relief, sans doute parce que l'auteur les explique trop, et la « fresque » apparaît dans un reculement brouillardeux. — Aussi bien serait-il injuste de condamner M. Fernand Clerget sur cet ouvrage où il a entassé ses observations de jeunesse ; c'est plutôt un essai « avant le premier mot, avoue-t-il dans sa lettre dédicace, que je dirai, sans doute un jour ».


A. V.  


 Lawn-Tennis, par Gabriel Mourey (Tresse et Stock). — Ne mireris, candide lector, si latiis urbis utar ut res referam quae uel potius diuinae Sapphonis linguam postulent :

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