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 — « La volonté du martyre est le martyre lui-même, mais pourquoi de tels désirs? Jouissez de vos songes et de votre chair,et si quelqu'un dit votre nom avec amour, ne serez-vous pas joyeuse?
 — « Oui, d'avoir donné une joie, mais à qui? Je voudrais, si j'aimais, d'exceptionnelles voluptés et aller si loin que l'éternité fût jalouse de ma floraison éphémère.
 — « L'éternité n'est pas jalouse, elle est protectrice, et l'abri de sa permanence est ouvert à tout acte significatif : c'est le palais des symboles. Inacessible aux vanités égoïstes du geste quotidien, impitoyable aux préventions négatives, son vantail accueille avec charité les esprits qui accueillent en eux l'Esprit d'amour. Et autour du palais, il y a des étangs d'une invincible stérilité : ceux qui ont dit non tombent là,et les fourmillements de la putréfaction même leur sont déniés ; ils deviennent le rien qu'ils voulurent, et les étangs sommeillent éternellement dans une invincible stérilité. — « Palais sans parfums et sans fleurs! Où sont les fleurs?
 — « Elles sont peintes sur les murs.
 — « Elles sont mortes.
 — « Elles sont vivantes, — comme des pensées!»
 Hyacinthe s'immobilisa selon l'idée qui agissait en elle. Debout parmi les ombres pâles d'une tapisserie, elle répéta:
 — « Elles sont mortes! Elles sont peintes sur le mur!... Parfois il m'a semblé d'être peinte sur un mur, morte, ou vivante pas plus qu'une pensée fanée, et des apparences aussi mortes que moi passaient, passaient, — comme maintenant! Comme toujours, n'est-ce pas? Suis-je autre qu'une des ombres pâles de cette tapisserie morte? Ah ! vous n'osez pas dire que je suis vivante? Vous ne l'oserez pas, si vous craignez le mensonge.
 — « Le privilège de vivre! Mais vous seriez la seule, Hyacinthe, la seule entre vos pareilles!

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