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dans la déchirure de la bure, et ses pieds nus stygmatisés ensanglantaient les dalles du monastère.
 — « Eh bien, connais-moi ! » proféra Hyacinthe, en se tordant sur mes genoux selon un rythme tel qu'elle en paraissait dévêtue.
 Le divan aux coussins de sinople fut notre intermédiaire.
 Après, elle me garda sur elle une seconde pour me dire:
 « Voilà comment on peut me connaître, — et pas autrement! »


VII. — LES LARMES


 Songeant aux sensations fictives et aux visions équivalentes, il m'arriva de torturer Hyacinthe très cruellement. Je lui en avais fait la promesse, mais une native bonté d'âme et la nouveauté des fatales occupations amoureuses m'aveuglaient et restreignaient jusqu'à la naiveté indulgente mon devoir d'inquisiteur.
 Pharmacoper les âmes par la seule drogue qui les purge, la douleur, — c'est assurément la suprême charité, mais combien difficile à exercer envers les êtres que l'on aime! D'innocentes hosties ne sentent pas le prix du martyre immérité, et quel courage pour braver, de la bouche qu'on adore, la vocifération de : bourreau!
 Hyacinthe accueillerait-elle comme des amies mes mains allumeuses de bûchers ou les mordrait-elle, à dents par la révolte empoisonnées?
 Mais il le fallait, et j'avais un autre motif: c'est que les larmes sont toujours un peu révélatrices du parfum intérieur, de l'essence enclose dans le flacon secret.
 — « Hyacinthe, dis-je, en secouant le bras vilainement, un soir que nous revenions d'une promenade par les allées où pleuraient déjà les feuilles sèches, — que vous êtes lourde!
 — « Oh! Par exemple! »

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