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l'attouchement des lanières plombées, la morsure adorable des clous, la pénétration charnelle de la lance, les spasmes de la mort, les joies de la putridité.
 Nous méditâmes sur cette nomenclature. Hyacinthe se surexcitait, méprisant son apparence corporelle et décidée à prouver ce mépris par des actes.
 Un soir, comme je lisais la vie de sainte Gertrude, la vierge aux ingénieuses dilections qui eut le divin caprice de remplacer par des clous de girofle les clous de fer de son crucifix, — et j'en étais à la page où Jésus lui-même, pour charmer sa bien-année, descendit vers elle, et, la tenant embrassée, chanta:

Amor meus continnus,
Tibi languor assiduus,
Amor tuuis suavissimus
Mihi sapor gratissimus...

 Je cherchais la signification seconde de ces quatres vers, — lorsque Hyacinthe m'apparut toute nue, me priant de la flageller. Elle tenait à la main une discipline de chanoinese, sept cordelettes de soie en détestation des sept péchés capitaux, et sept nœuds à chaque cordelette pour remémorer les sept manières de faillir mortellement dans le même mode sensationnel.
 — « Les sept cordes de la viole! dit-elle en souriant étrangement. Les roses, ce seront les gouttes de sang qui fleuriront ma chair. »
 Pas plus qu'aucune autre femme de race Hyacinthe n'avait de pudeur, mais son ardeur pénitentielle seule expliquait la hardiesse de s'illuminer devant moi en plein nu, sans nul geste de voiler les secrets de sa forme sexuelle à peine pubescente. Elle était si jeune encore, toute frêle, d'une pureté athénienne et si pleine de la grâce des inconscientes Eves,que le cœur me faillit d'ensanglanter cette innocence.
 Pourtant j'obéissais: des lignes rouges et des

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