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gargouilleurs, alternés de danses.......Le vautour se décida....... La main de Vamireh, dans l'inconscience, se porta au point menacé..... Ses poings d'athlète trouvèrent le cou du vautour....... Puis l'asphyxie vint, et la mort, sans que les doigts de Vamireh lâchassent prise. »
 Invinciblement il faut songer à ce qu'on admire ailleurs de plus beau, et on voudrait tourner un compliment point banal qui fût agréable aux auteurs.
 — « Des branchages s'écartèrent rudement, du bois se brisa avec un fracas de tempête: il parut un mammouth au front bombé, .haut de quinze pieds. La clairière lui.plut, il y balança son grand corps, arrachant de sa trompe quelques herbes dans un caprice de colosse puéril, puis il se coucha, il vécut le demi-sommeil des grandes bêtes, le rêve coula par sa tête, l'intarissable flux des formes et des mouvements que sa prunelle avait lus au long de ce jour. »
 A propos de Vamireh, on a fait de la haute critique scientifique, prétendu que certains détails n'étaient pas absolument à la mode préhistorique. Voilà qui m'est égal. J'avoue n'avoir aucun coût pour les restes d'une vérité agée de vingt mille ans, et je me bouche les oreilles dès qu'on discute le mammouth que j'aime.
 Et Nell Horn, Le Bilatéral, Mar Fane, Les Corneilles, L'Immolation, Les Xipéhuz, Le Termite, Daniel Valgraive, Vamireh, me sont autant de « mammouths ».

J. R.

 Âmes fidèles au Mystère, par Adolphe Frères (Lacomblez). — Je finis par m'imaginer la collection Lacomblez comme une vallée de lys où ne paissent que des talents purs, marqués dès leur naissance du sceau mystérieux de l'idéalité. Quel délicieux livre, ces Ames fidèles au Mystère! Cette fois, il s'agit de dix-sept nouvelles absolument ravissantes, groupées en des paysages clairs sur un fond de bleue tristesse sentimentale et donnant bien l'impression de premières communiantes long voilées passant les mains jointes, de communiantes sages dont quelques-unes pourtant seraient tourmentées du remords d'un péché ancien. L'écriture de M. Adolphe Frères est d'une élégance rare. S'il recherche le mot neuf et la tournure précieuse, c'est avec le soin savant, l'œil expert du lapidaire dandy assemblant ses bijoux plus encore pour sa satisfaction personnelle que pour la gloire de sa vitrine. Tout est pesé, soumis au jet de lumière du soleil, placé dans l'écrin où se moulent exactement les formes, puis discrètement proposé aux lecteurs par un sourire si toujours plein d'un courtoise fierté qu'on est obligé de s'arrêter ébloui. L'auteur dit dans sa préface « des âmes très impersonnelles, n'ayant pas lu les journaux ». Oh ! certes, et cela se devine rien qu'au parfum, exquis, véritable odeur de sainteté littéraire, qui se dégage de l'œuvre. Ce sont presque des doigts manieurs d'hosties que les doigts d'un tel joaillier. Je citerai la Villa des fleurs, la Première communiante aveugle, comme des pages absolument dignes de figurer dans les saints évangiles du génie. L'éveil d'un bois à l'aurore du printemps ou le

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