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 Voici la liste des Mays, - ces refusés éternels, réduite au nom du peintre et à la date de leur entrée à Notre-Dame ; les sujets sont généralement tirés de la vie des apôtres :
 1634 : Blanchard. - 1637 : La Hyre. - 1642 : Poërson. - 1644 : Michel Corneille. - 1648 : Louis Boulogne. - 1650 :Nicolas Loir. - 1652 : Testelin. - 1656 : Villequin. - 1680 : Paillet. - 1661 : Coypel père (attribué à Corneille père). - 1662 : Daniel Haffé. - 1663 : Blanchet. - 1670: : Jacques Blanchard. - 1672 : Michel Corneille. - 1674 : Claude Audran. - 1675 : Honasse. - 1678 : Don Boulogne. - 1679 : J.-B. Corneille. - 1680 : Antoine Coypel. - 1686 : Louis Boulogne. - 1687 : Claude Hallé. - 1688 : Chéron. - 1689 : Vernansal. - 1690: Chéron. - 1694 : Joseph Parrocel. - 1696  : Christophe. - 1698 : Vivien. - 1689 : Tavernier. - 1703 : Silvestre. - 1704 : Claude Sinipol. - 1705 : Galloche.- 1706 : Cazes.
 Quatre Mays seulement sont exposés dans les galeries du Louvre : ceux des années : 1635 : Saint Pierre guérissant les malades par son ombre, par La Hire ; - 1643 : le Crucifiement de saint Pierre, par Bourdon ; - 1649 : Saint Paul faisant brûler la bibliothèque d'Ephèse, par Eustache Lesueur. - 1631 : Le Martyre de saint Etienne, par Le Brun.
 Expositions rétrospectives : A l'Ecole des Beaux-arts, œuvres de Th. Ribot, la peinture réaliste, dure et forte que l'on connaît, la série des Cuisiniers, la Grand'mère, la Ravaudeuse, le Marchand d'images, A la cave, la Petite laitière, le Saint Sébastien, par où s'inaugure le Ribot noir, noir, qui tranchait si impérieusement sur les clairs salons de ces dernières années. La curiosité de cette exposition, assez complète, comme ensemble, était la Pastorale, tableau de première manière, où le peintre n'ingéniait, un peu lourdement, à imiter Watteau.
 A la Galerie Petit, œuvres de Raffet. Ce sont de curieuses illustrations à l'histoire militaire de la Révolution et de l'Empire. Alignées sans légende, sans titre explicatif, elles perdent singulièrement de leur valeur. Néanmoins, c'est instructif : on y voit le troupeau humain aussi stupide que vaniteux satisfait de la gloriole, même sans pain et voué à se faire éternellement massacrer pour plaire à un maître qui le flatte et qui le bat. Comme le Napoléon de Raffet comprend bien, et quel souverain mépris dans ses yeux pour la brute qu'il envoie à la mort ! Ils sont héroïques, oui, les pauvres bougres, mais ce qu'ils sont bêtes !
 Récemment, on a vendu à l'Hotel Drouot, 6100 francs, un marbre de Clésinger, le Triomphe d'Ariane.
 Paul Séruzier abandonne le tableau pour la décoration. Il décide à couvrir de fresques tous les murs qu'on lui confiera.
 Chez Durand Ruel, exposition de tableaux de Renoir. Nous revoyons au récent article (2) d'Albert Aurier sur Renoir.

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