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se figure, pour laquelle comprendre il faut remarquer qu'en toute méditation que l'on fait sur des matières corporelles comme sur Jésus-Christ, on doit se représenter dans son imagination un lieu corporel où se passe la chose que nous devons contempler, comme un temple ou une maison en laquelle nous trouverons Jésus-Christ où la Vierge Marie et le reste de ce qui appartient au sujet de notre contemplation ».(5)
 Bien plus ; le plan de ces méditations scéniques du Père Lang est le même que celui des Exercices spirituels de la troisième semaine. Chez Ignace de Loyola, « la première contemplation de cette semaine est du dernier souper de Jésus-Christ» ; le troisième point de la première exhibition est ici la Cène, et c'est tout au plus si en manière de prologue l'auteur a ajouté le départ de Béthanie et le lavement des pieds. Mais à part cette légère divergence, il n'a fait que mettre en action et illustrer de métaphores le livre du maître, bien plutôt que l’Évangile.
 L’œuvre qui en est provenue est fort surprenante et d'une agréable ambiguïté. On ne peut pas qu'elle ne fasse penser aux drames liturgiques ; cependant l'inspiration en est si différente, la langue si peu appropriée au sujet, que cette survivance du moyen âge dans un temps de pompe et de régularité classiques a quelque chose de quasi monstrueux. En bon humaniste, familier avec les élégances du discours latin, le Père Lang étale bravement toute la friperie cicéronienne et mythologique. S'il parle de la colère divine, ce ne sera pas sans l'appeler Nemesis. Jamais il ne dira l'enfer, mais bien Orcus ou Tartarus, et l'horreur de l'avarice ne saurait, à son gré, être mieux exprimée que par une allusion à l'Auri

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