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ce que pourrait inventer Monsieur Jules Simon, en sa féconde cervelle de sacristain : Jésus-Christ dépouillé de ses vêtements inspire au Père Lang des réflexions on ne peut plus vertueuses : « Très divin Sauveur, comment avez-vous pu astreindre votre pudeur à un si épouvantable supplice? J'admets la perfidie du traître, j'admets la fuite des disciples, j'admets vos chaînes, les soufflets, les railleries, les crachats, les coups ; je n'admets pas votre nudité. La religion des anciens admire qu'une matrone, soit morte pour n'avoir pu supporter d'être mise à nu en public. Qu'il ne vous soit pas advenu la même chose, voilà ce dont s'étonne encore plus notre piété, et que vous ayez pu vivre après une telle honte! »
 Hélas! tout n'est pas d'un grotesque si inattendu : il est difficile que le génie se soutienne sans aucune défaillance. Le Théâtre de la douleur et de l'amour n'est remarquable le plus souvent que par la platitude et la niaiserie tout élémentaires. C'est pitié de voir comme, dans les strophes destinées à exprimer les « affections » de l'âme, les beaux rhythmes d'autrefois sont déchus et maltraités. Il n'est pas pour l'oreille de plus grande fête que d'ouïr une prose latine de la bonne époque, avec ses alternances régulières de temps faibles et de temps forts, ses rimes pleines, ses riches allitérations qui se répondent symétriquement. Sans doute le Père Lang connaît, pour les avoir chantées au chœur, les hymnes merveilleuses qui font la gloire du catholicisme ; il ne craindra même pas de les démarquer et d'écrire, après le Dies iræ :
   Cum fulgebit dies illa

   Sorbens mundum in favilla.

Mais ce pauvre homme n'a aucune idée des lois rhythmiques qui assurèrent mystérieusement une puissance dominatrice aux proses du moyen âge ; et c'est hasard qu'il ait pu écrire une strophe comme celle-ci :

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