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possède encore. Sur la feuille relative à Shakespeare, après avoir inscrit ce qu'il considère comme les œuvres du maître, Clément ajoute son opinion personnelle sur l'auteur :
« Will. Shakespeare
poeta anglicus
..............

 « Ce poète anglois a l'imagination assés belle, il pense naturellement, il s'exprime avec finesse ; mais ces belles qualitez sont obscurcies par les ordures qu il mêle dans ses comédies. »
 Ce qui permet à M. J.-J. Jusserand, à qui nous empruntons les éléments de notre dire, de conclure ainsi :
 « Quoi qu'il en soit, et en attendant quelque nouvelle découverte qui vienne le déposséder de cette qualité le bibliothécaire royal, Nicolas Clément, doit être considéré maintenant comme le premier de nos compatriotes qui ait formulé son opinion sur Shakespeare… » Revue Critique, 1887, 2° sem.,p 362.
 En effet, le passage cité plus haut a manifestement comme date extrême 1684, c'est-à-dire qu'il est au moins de neuf ans antérieur aux lignes du chevalier Temple. Il est vrai que, quoique conservé dans un document officiel, il n'est pas imprimé. Et sur ce point M. R. G. garde gain de cause. Votre éminent collaborateur nous fournit d'ailleurs trop rarement l'occasion de le rectifier pour qu'il ne nous pardonne pas ce petit complément d'information.
 Puisque nous en sommes sur la littérature anglaise, je prendrai la liberté de révéler à M. Vielé-Griffin, dont vous analysez dans votre n° de mai une étude sur Walt Whitman publiée dans les Entretiens, que Jules Laforgue n'est pas proprement le premier traducteur français du poète américain. Bien auparavant, à savoir dès 1861, M. Louis tienne, au cours d'un travail important, quoique peu admiratif, sur Walt Whitman, poète, philosophe et « rowdy », donnait dans la Revue Européenne (1er novembre) la traduction de plusieurs morceaux caractéristiques des Leaves of grass. Permettez-moi de remarquer à ce propos que les jeunes lettrés négligent peut-être un peu trop dans leurs enquêtes toutes ces anciennes revues des deux premiers tiers du siècle. J'imagine qu'en y fouillant intelligemment ils y découvriraient plus d'un précurseur.
 Veuillez, etc.
 Paul Masson

 Un inédit de Baudelaire. — M. H. Hignard, Doyen honoraire de la Faculté des Lettres de Lyon, qui fut, en 1835, interne au Lycée de cette ville avec Baudelaire, dont il demeura toujours l'ami, a fait dernièrement, à Cannes, une conférence sur son ancien condisciple, au cours de laquelle il a dit une poésie datant de la jeunesse du poète et qui, du moins il croit pouvoir l'affirmer, n'avait jamais été imprimée nulle part. ― Pourtant, ajoute-t-il, je trouve dans la bibliographie

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