Warning: Parameter 3 to pr_pageQuality() expected to be a reference, value given in /home/formationn/www/mercurewiki/includes/parser/Parser.php on line 3470

Notice: Undefined index: header in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 222

Notice: Undefined index: footer in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 223

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowIPs in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 429

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowQ4 in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 431
Page:Mercure de France tome 005 1892 page 362.jpg - MercureWiki

Page:Mercure de France tome 005 1892 page 362.jpg

De MercureWiki.


devient une habitude et n'est plus perçu en tant que rhythme. » Selon que l'une des deux lois s'impose plus vivement au poète, l'ordonnance sévère ou la liberté l'emporte, et, pour nous restreindre à ce siècle, nous avons successivement le vers monotone du premier empire, le vers parfois désarticulé outre mesure des romantiques, puis le retour du Parnasse à plus de régularité, et enfin les velléités actuelles d'émancipation. M. de Souza, tant qu'il interprète les faits anciens ou présents, est en général un observateur avisé et un esthète délicat (encore pourrait-on lui chercher noise parfois; p. ex. le vers de Racine est peut-être, contrairement à ce qu'il pense, d'une variété plus réelle que celui de La Fontaine). Mais des qu'il en vient à formuler une loi positive, cette loi est insuffisante ou discutable. Selon lui: « Ce n'est que le jeu des accents forts et des accents faibles qui peut achever d'animer le mouvement rythmique.» Par accent, M. de Souza entend l'accent oratoire et non le simple accent tonique : ne voit-il pas qu'ainsi, il songe seulement à l'élément pathétique du vers, ce par quoi il cesserait d'être une transposition de la vie pour devenir la vie elle-même, et qu'en acceptant cette loi unique on arriverait à la négation même de l'art, tandis que certaines déclamations du vers rendues obligatoires non par la passion ou la logique, mais par une nécessité musicale voulue du poète, créent vraiment un autre monde par une audacieuse transfiguration de la vie?

P. Q.


 Balzac socialiste ( Extrait de la « Revue socialiste »), par Robert Bernier (Sevin). — Il y a quelques années, on feuilletait les auteurs célèbres , anciens et modernes, pour trouver en leurs œuvres des traces de la manie alors dominante, l'anti-cléricalisme; et on en trouvait — jusque dans Pascal, jusque dans Bossuet! Aujourd'hui que la mode est au socialisme, il sied que ces mêmes auteurs nous soient affirmés tels que des socialistes, — au moins inconscients. Dirais-je de ce genre d'étude qu'il me semble particulièrement inutile? Si je voulais prouver Balzac monarchiste ou théocratique, catholique ou athée, anarchiste ou républicain, — par un habile choix de phrases j'en viendrais à bout facilement, et je convaincrais les gens faciles à convaincre. D'ailleurs , comme tous les hommes d'une très vaste intelligence, Balzac devait avoir, non pas une, mais cinq ou six cents opinions: que le socialisme se trouvât dans cette collection, cela est fort admissible, — et, en son ingénieuse et paradoxale étude, M. Bernier a raison.

R. G.


 Nobles et Noblesse, par De Nimal (Savine). — Recueil de faits et surtout d'anecdotes touchant l'ancienne noblesse française et la nouvelle. Des appendices intéressants; beaucoup de renseignements curieux; encore plus de scandaleux racontirs. L'auteur n'a pas compris ceci: une société aristocratique est à peu près au-dessus des lois; elle n'a que des usages et vit dans une relative anarchie: c'est pourquoi les

Outils personnels