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140, rue Mouffetard). — Deux brochures de propagande montrant la nécessité et l'imminence d'une révolution nouvelle.
 P.Q.


(1) Aux prochaines livraisons : Baisers d'Ennemis (Hugues Rebell) ; La Dragée haute (Féline de Comberousse) ; Les Vibrations (Amédée Amoric) ; Dicts et Symboles (Gaston Le Poil) ; Vers l'Etoile (Emile Vitta) ; L'Adolescent confidentiel (Michel Féline) ; L'Invisible (J. de Tallenay) ; Une transformation de l'Orchestre (Charles Henry) ; La jeunesse de demain ( F. Vanden Bosch) ; Les Dons funestes (Charles Saunier) ; Printemps sombre (Charles Cudell) ; La Passante (Adrien Remacle) ; Tryptique des Châtelaines (Tristan Klingsor) ; Contes chrétiens ; Le Baptême de Jésus, ou les quatre degrès du scepticisme (T. de Wyzewa) ; Rimes de Mai (Henri Corbel) ; La Bataille de Tire-tes-Grègues (Maxime Oget) ; Deux Gloires (F. de Julliot) ; Les Grands Enterrements (Bazouge) ; La Fin des Dieux (Henri Mazel) ; et les livres annoncés déjà.


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JOURNAUX ET REVUES (1)
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 De notre collaborateur Laurent Tailhade, dans L'Initiation (juin) :
 En ce temps de banquisme, de niaiserie et de stupéfiante ignorance ; en ce temps où le groin du public s'oriente vers les boniments péladasinesques, la peinture d'Henri de Groux et la musique d'Achille de Bussy ; où le félibrige international conduit sous un même pennon Belges, Suisses et Levantins, heureux de saluer chez M. Moréas le plus parfait virtuose en logomachie que Ronsard ait enfanté, c'est une vive joie pour les esprits curieux des choses littéraires que l'apparition d'un poète exempt de manginisme, d'un poète qui ne se proclame roman, symboliste, ni renéghilien, dont les humanités s'effectuèrent ailleurs qu'à la bibliothèque en de brèves séances, et qui, premier que de composer des vers, se donna le soin d'apprendre la grammaire. Tel est M. Edouard Dubus, dont le récent volume enrichit d'un frêle et fin joyau la bibliothèque de La Plume, où les Dédicaces de Paul Verlaine et cette merveille de M. Retté : Thulé des Brumes, l'avaient glorieusement précédé : Quand les violons sont partis.... Le titre, d'élégance légère, avec un ressouvenir de fête galante et ce qu'il faut d'accent cavalier en un jeune poète, évoque d'emblée le milieu quintessencié, les parcs lunaires d'intermezzo, les mirages

Conseilleurs de jolis projets un peu hardis
où se développent les quarante poèmes d'Edouard Dubus, poèmes si variés de facture, mais reliés entre eux par une même et robuste inspiration.
 « L'amour de la femme emplit ce livre de printemps, de la femme tantôt perfide comme la nixe d'Henri Heine, buvant de sa lèvre morte le rouge sang des cœurs et berçant de chansons insidieuses le sommeil des pêcheurs engloutis ; tantôt fardée et peinte comme une vierge byzantine
Droite en son vêtement d'impassibilité
parmi les jardins coruscants des verrières et l'outremer ingénu des lettres onciales ; tantôt fugitive et doucement pleurée sur les modes sangloteurs de Paul Verlaine, le maître immédiat de M. Dubus. C'est la femme tout entière avec son inconsciente nocuité, ses grâces animales et tout ce que sa parure, sa laideur, sa bêtise et sa méchanceté versent d'affolement aux plus nobles cerveaux.
 « La tristesse des couchants « pavoisés de pourpre », l'or rosé du matin « où la bougie agonise », les brises des « saisons
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