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d'harmonie existent, sans produire l'harmonie. Cela fait que La Fin de Babylone, par exemple, m'apparaît dans son ensemble cormme une toile spacieuse, pléthorique et chaotique ; ― et que j'y vois pourtant, ça et là, d'ingénieuses recherches de couleurs qui, affranchies de leurs liaisons encombrantes, résulteraient en quelque harmonie.
« C'est ce que j'ai voulu dire.
« Croyez-moi, etc.
« Charles-Henri Hirsch.»
« 6 juillet 1892. »
La Vallière. — Quel est l'auteur d'un opuscule, sorti vraisemblablement des presses de Garnier, de Troyes, et intitulé : Vie de la duchesse de La Valiere. Premiers mots : « Mademoiselle de la Valiere étoit de la province de Touraine. Sa qualité est fort contestée... » Derniers : « ... Mêler mal-à-propos les choses saintes avec la galanterie. »
A.Z.
Barbey d'Aurevilly. ― Le Momus Normand est un petit recueil de littérature que publia, à Caen, le frère du romancier, Léon d'Aurevilly ; il forme en tout 128 pages in 8°, imprimées au cours de l'année 1832. Nous n'en connaissons que trois numéros, les seuls que possède la Bibliothèque Nationale ; c'est de la fort médiocre littérature, mais peut-être pourrait-on attribuer à Barbey d'Aurevilly une nouvelle (signée : Le vicomte de T.) assez curieuse, Le Moine de Saire, chronique normande. Il y est question des Ravalet, cette tragique famille qui hantait M. d'Aurevilly et sur laquelle il écrivit Une page d'histoire.
R.G.
Stendhal. — Je copie un passage de ma préface de Lamiel pour répondre à la question du Mercure : « Quand Beyle publia, en 1839, la Chartreuse de Parme, il annonça, comme étant sous presse, un roman en deux volumes intitulé : Amiel. »
Et en note. — « Beyle changea plusieurs fois le titre de son roman ; tout d'abord, ce devait être : Un Village de Normandie (voir appendice IX), puis Amiel, L'Amiel, et enfin il s'arrêta à Lamiel. »
C'est le titre que porte le manuscrit, comme on peut le