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Version du 9 décembre 2014 à 08:48


décoratives, des affinités secrètes, des liens mystérieux de sympathie...


 C'est M. Sarcey qu'on enterre le premier, et les discours commencent :
 M. Jules Lemaitre: Cette communion parfaite d'idées et de sentiments qui unissait les deux camarades (About et Sarcey) fut plus qu'une intimité morale, ce fut presque une association d'esprit. M. Francisque Sarcey fit son talent avec les parties de son esprit dont About ne se servait pas; quand celui-ci avait levé cette rare farine dont il composait le Roi des Montagnes et Madelon, son respectueux ami recueillait la pâte qui restait pour en pétrir ses substantiels feuilletons... Ce n'était peut-être pas de la même qualité, mais c'était de la même maison.


 M. Jules Claretie : ... La première fois que je vis Sarcey, il y a vingt ans — déjà ! — c'était à Viroflay. Il me fut amené un jour par notre ami commun Emile Bergerat... Après le déjeuner, nous fîmes une promenade sur la route de Meudon... Bergerat faisait des moulinets avec sa canne, en lançant des mots d'esprit. Sarcey marchait de ce pas lourd et assuré qui était déjà une promesse — si bien tenue depuis. Son précoce bon sens lui avait acquis une situation dans la critique. Bergerat, poète chevelu, nous parlait d'un jeune comédien qui venait de débuter à l'Odéon et présageait l'avenir aux jeunes : il se nommait Porel. Moi, je rêvais de devenir journaliste, de donner ma part de travail et de peine à l'œuvre sublime d'abnégation, qui est la Presse, cette gloire du dix-neuvième siècle.


 M. Henri Becque : ... Appelé par la Société des Auteurs dramatiques à apporter les regrets de nos confrères sur la tombe de M. Francisque Sarcey, je serai bref: Sarcey n'entendit jamais rien au théâtre, mais ce fut un excellent homme... Il fut, en effet, le dernier Français qui ait cru au calembour, au quiproquo de concierge et à M. Alexandre Bisson.


 Après avoir rapporté les discours, Bazouge ajoute:
 La plupart des comédiens et des comédiennes de Paris pleuraient en silence, avec cette aisance d'émotion particulière aux artistes dramatiques. Bref, ce fut une scène touchante et communicative, respectueuse des règles essentielles, telles que le Maître les avait recommandés en trente ans de feuilleton : pathétique et simple, avec quelques gros effets — et un peu de convention.


 C'est M. Renan qui ouvre la série aux obsèques de Georges Ohnet:
 M. Renan : Une indisposition de mon distingué confrère M. Emile Richebourg me vaut de représenter la Société des

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