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certes — et ce serait fâcheux qu'il y eût consenti — toutes les images éclatantes du catholicisme hispano-portugais: mais il aime maintenant les plus germaniques parmi les poètes de langue française, MM. Maurice Maeterlinck, Henri de Régnier, Francis Vielé-Griffin, et son art, à leur école, est devenu d'émotion plus intime, de mysticisme plus pile. Dirai-je qu'en cette évolution il me charme plus encore que jadis, par son caractère ambigu et équivoque et pour apprendre aux vagues lumineuses de Cascaes et de Belem les chansons lointaines qui plaisent aux Nixes du Nord?

P. Q.


 Baisers d'Ennemis, par Hugues Rebell (Sauvaitre). — Vous êtes un froissé, Maxime, mais vous recherchez avec ingéniosité ce qui vous choque. Riche, vous prenez d'abord comme maitresse une grue. Elle est bête, méchante. Elle ne vous aime pas. Espériez-vous donc qu'une grue ne serait plus une grue, ou l'avez-vous choisie pour souffrir? Un bon mouvement: au lieu de lui réciter du Léon Dierx, mettez Félicienne à la porte et n'en parlez plus. — Félicienne « ne veut pas » quand elle est en toilette neuve. Elle a raison. C'est dans la salle à manger qu'on mange et dans la chambre à coucher qu'on se couche. J'ai entendu une femme s'écrier: « Non, non, pas dans le salon : ça fait des miettes ». — Que de fois, Maxime, vous déposez négligemment sur la cheminée des bank-notes, des billets de banque, sans doute. Mais combien? Et de combien ? Je voudrais savoir, moi. — Ne trouvez-vous pas que les mots tendre, caressant, exquis, mélancolique, fin, suave et rare, reviennent souvent sous la plume de l'auteur? Ces sept mots, je les lui joue à l'écarté; s'il perd, il n'aura plus le droit de s'en servir. Nous verrons sa mine. — Vous voilà marié. Vous avez de l'expérience et vous recommencez encore. Maxime, mon cher Maxime, je vous en supplie, déshabituez-vous de dire, aux meilleurs moments de l'amour, des vers qui ne sont pas même de vous. Maintenant, c'est du Théophile de Vian que vous murmurez à l'oreille de Nell, votre femme légitime. Quelle rage! Si ce qui doit vous arriver vous arrive, vous l'aurez merité ! — Elle est adorable, Nell. D'autres que vous s'en contenteraient et ne lui demanderaient que « le bonheur de diner à deux, de se livrer aux mille fantaisies d'amoureux exultant de boire au même verre, d'échanger, en un croisement de langues, leur nourriture ». Très bien ! très bien ! — Ouiche! Vous essayez de lui faire comprendre Rubens. Vous menez Nell au Louvre, côté des tableaux, quand elle voudrait aller en face, aux grands magasins du même nom. Mon pauvre ami, vous êtes fou. Vous savez à fond l'art de se rendre malheureux. Vous vous remémorez », vous « évoquez » ; sans cesse, des nuages « se lèvent dans votre mémoire ». Vous perdez le temps présent à dire « zut » au passé ! — Et puis, une fois pour toutes, laissez-donc les orgues de barbarie et les pianos tranquilles. Un beau piano à queue, ce n'est pas plus sale qu'autre chose. — Le livre est terminé. L'auteur le relit, et se

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