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<br />{{gap|4em}}Douce et douce est leur note empoisonnée,  
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{{smaller|{{gap}}Un fantôme, qui aimait une belle Dame, se tenait toujours à son chevet, dans l'air stellaire de minuit. Et le fantôme, — avec une douceur qui s'élevait au-dessus des mots de l'amour humain, — qui leurrent ! — se fiançait à son âme.  
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<br />Et Beddoes, en ''toutes'' ses poésies, a chanté la gloire de la Mort : le bonheur conquis sûrement par cette échappatoire, ou l'éternelle angoisse pour les méchants, — mais sans jamais rien emprunter à la superstition religieuse. C'est pour lui une loi plus forte que toute volonté, où l'intervention divine (dont il ne parle nulle part d'ailleurs !) est absolument étrangère.
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<br />Voici dépeint l'« état de souffrance » en cette poésie : ''The Old Ghost'' :<br />
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<center>{{sc|Le Vieux Spectre.}}</center>
 
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Version actuelle en date du 9 décembre 2014 à 10:11


 Un fantôme, qui aimait une belle Dame, se tenait toujours à son chevet, dans l'air stellaire de minuit. Et le fantôme, — avec une douceur qui s'élevait au-dessus des mots de l'amour humain, — qui leurrent ! — se fiançait à son âme.

 Douce et douce est leur note empoisonnée,

 La note des petits serpents à gosier d'argent.

 Ils nichent et reposent dans les crânes moussus,

 Toujours chantant : « Meurs, oh ! meurs. »

 Mets bas ta chair ! jeune âme, — et viens avec moi dans la quiète tombe, notre séduisant, et doux, et sombre lit. Sous le chaud linceul de plomb, et sous notre couverture de neiges, nous bercera la Terre, ainsi qu'elle tourne !

 Chère et chère est leur note empoisonnée,

 La note des petits serpents à gosier d'argent.

 Ils nichent et reposent dans les crânes moussus.

 Toujours chantant : « Meurs, oh ! meurs. »


 Et Beddoes, en toutes ses poésies, a chanté la gloire de la Mort : le bonheur conquis sûrement par cette échappatoire, ou l'éternelle angoisse pour les méchants, — mais sans jamais rien emprunter à la superstition religieuse. C'est pour lui une loi plus forte que toute volonté, où l'intervention divine (dont il ne parle nulle part d'ailleurs !) est absolument étrangère.
 Voici dépeint l'« état de souffrance » en cette poésie : The Old Ghost :

Le Vieux Spectre.

 Sur la rive,vers un cimetière d'église, marche à grands pas un vieux spectre. Sur lui, — pâle, blafard et las, — les eaux coulent depuis mille ans, ou plus. Et jamais elles n'avaient vu d'Esprit semblable à lui. Solitaire et lugubre, — il doit être le fantôme d'un corps réduit en poussière dans la mer.
 Sur les ondes, s'est arrêté le vieux spectre. Et, moqueurs, chantent les vents, — car le spectre sans corps devra pleurer sur la vierge qui, si jeune, reposa parmi les chardons et les champignons, tant remugles ! Il demande une larme aux vagues, mais elles retirent au loin leur gloire lunaire. Et le requin contemple avec un « ricanement » l'affliction de son désir et de son agonie !.. (1).

 Il évoque autre part tout un paysage d'outre-tombe, et parmi les morts inquiets passent deux amants, dont l'un est entraîné dans la ronde macabre, — The Ghosts' Moonshine :

Le Clair-de-Lune des Spectres.
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