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Schwob a pu redessiner ce curieux Villon; aussi son article est tout un tableau des mœurs au xve siècle; mœurs des Parisiens, des provinciaux, des goliards vagabonds, des écumeurs enfin, ces compagnons de la Coquille auxquels Villon s'affilia. Comme l'auteur nous le fait avec raison remarquer, cette biographie « permet de juger plus sérieusement l'homme à côté de son oeuvre »; elle est même plus que suffisante. — elle est.

Hermès.


 Une discussion courtoise entre gens de lettres, des écrivains qui veulent bien se donner la peine de comprendre l'adversaire et le réfuter au lieu de l'injurier, le fait vaut qu'on le note. M. Brunetière détourne ses lecteurs d'apporter leur obole pour l'érection d'un monument à Baudelaire. Pourquoi? M. Brunetière, écrit M. Charles Morice dans le Parti National (13 septembre), « a pris un parti dans la vie spirituelle, et selon le mot de Diderot « il y reste attaché ». C'est là sa force. — Hélas, c'est aussi sa faiblesse. Pour ne pas se contredire, M. Brunetière s'entête; c'est la crainte de se tromper qui lui fait commettre ses pires erreurs. Il a des principes qui donnent à sa vie intérieure une forte unité, mais qui la resserrent et la restreignent étrangement. Ses préoccupations de moraliste ont toujours gêné en lui et, à la longue, ont dépravé le littérateur, l'artiste soucieux — d'abord ! — de beauté. Comme il est sûr de ses principes, il réprouve tout ce qui ne s'harmonise pas avec eux : par malheur, il les consulte souvent hors de cause et il arrive que ce juge sévère condamne, alors que « l'espèce » n'est pas de son ressort. C'est pourquoi il est rarement d'accord avec les poètes : à l'ordinaire nous aimons ailleurs, lui et nous, et sa violente attaque contre Baudelaire — fût-elle la première — et c'est une récidive — n'était pas pour nous surprendre. »
 D'autre part, M. Georges Rodenbach, dans le Figaro du 6 septembre, trace ce petit portrait de M. Brunetière : « Son style est austère, protestant. Sa parole aussi, incisive et froide comme un glaçon. Et des yeux qui ont l'air inexorables derrière le givre du lorgnon ! Et le minimum de gestes ! Pas d'ornements pour dire sa pensée. Pas d'ornements non plus autour de lui. Il faut le voir dans ce petit cabinet de travail de la Revue des Deux Mondes où il passe sa vie, vide et froid, avec sur le mur un papier de tenture vert, d'une couleur exaspérante, un casier aux cartons verts, une pauvre lampe avec abat-jour vert. Tout est vert, d'un vert de prairie, acide et implacable, d'un vert nu, sans tableau ni une gravure piquée, ni rien ! Cela aussi prouve combien les idées seules intéressent M. Brunetière; combien l'esthétique dans la vie lui est aussi indifférente que l'esthétique dans les livres. La Beauté ne lui importe pas, mais le texte. Encore une fois, c'est un protestant. »
 Dernière heure. — M. Brunetière déclare dans le Figaro (20 septembre) que son cabinet de travail n'est point vert... Mais il persiste à dénoncer : Une Charogne, de Baudelaire,

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