Page:Mercure de France tome 006 1892 page 187.jpg
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Version du 11 décembre 2014 à 10:27
Exemplaires papier teinté (à 10 fr.) : MM. Gustave Boucher,
le Dr Rougier-Grangenenve, la Bibliothèque de Blois, MM. Pierre Dufay, R-N. Roland Holst, des Amiorie van der Hoeven, Mme de Maret, MM. W-G Royaards; Jules Nathan, Emile Barbé.
Errata. Dans la liste complète des souscripteurs publiée le mois dernier, lire : M,. Audry, et non Andry ; MM. Gaston et Jules Couturat, et non M. Georges Bonnamour.
Enfin nous avons reçu de notre collaborateur Remy de Gourmont la lettre suivante :
« 20 septembre.
« Mon cher Vallette,
« Je serais ingrat et maladroit si; après le succès de Latin Mystique, je n'offrais mes humbles remerciements aux abonnés et aux lecteurs de cette revue, et si je n'ajoutais quelques menues réflexions.
« Tout simplement ceci le Latin Mystique représentait, au point de vue matériel, un assez gros effort, réclamait des frais relativement élevés ; plusieurs des principales maisons d'édition s'en rendirent compte et refusèrent la partie. Or, ce qui a effrayé de solides commerçants, nous l'avons réussi, — et cela grâce à votre bonne administration et la sympathie intelligente de nos amis proches et lointains. Un libraire n'est donc pas plus indispensable qu'un journal à un écrivain, qui redoute les compromissions. Il fallait le prouver ; c'est fait, — et plus que fait. On dira que ce n'est rien et qu'il faut voir la suite: on la verra.
Affectueusement,
Remy de Gourmont
Nous recevons la lettre qui suit :
« Mon cher Vallette,
.
« Il y a dans le Bulletin de victoire rédigé par M. Leclercq quelques inexactitudes, et des omissions, surtout: le commissaire de police n'eut pas à dresser procès-verbal, puisque je refusai de porter plainte, contre mon agresseur, me trouvant satisfait « des coups qu'il reçut » — c'est l'aveu qu'il fit au Matin — et que j'eus plaisir à lui porter (la voilà, la fâcheuse omission, la voilà bien !), à la vérité sans canne.
« A Dieu ne plaise que je tire vanité d'être solidement construit ! mais, dans l’espèce, je fus content de posséder une poigne vigoureuse.
« Faut-il l'ajouter? je ne saurais prendre l'engagement de
ne plus parler de M. Leclercq.
.
« Quant à vous, mon cher ami, je ne vous ai jamais supposé capable d'une intention maligne envers moi, et je tiens à vous le dire.
« Bien cordialement,
« Willy »
Voici, à titre de document, la lettre de M. Julien Leclercq insérée par le Matin du 20 août et à laquelle M. Willy fait allusion : -