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w Très bien ! hraro ! 'cria-t-on àmts des rires. » Ces ir.ivi '••!•- de Rouhaix ne noirs paraissent déjà point t.uit !•..!.-.. Mais il serait inexact de croire que M. Jules Simon a perdu toute popularité : naos avens xecu .de Belgique la 1lettre suivante, qwe nou* publions, bien <j«e l'insertion ne nous *n ait pas été demandee et que le sujet soit fort peu «xcitirat, pour montrer avec quelle bflnne grâce nous accueillons fcs opinions les plus diverses:
« Monsieur,
<i Permettez-moi de vous dire que le critique qui signe î*. Q. dans vos colonnes est vraiment indigne du Mercure de France.
« Je prétends que celui qui appelle Jules Simon un « malfaiteur public « et Musset un « assez mauvais poète » est ivre au fou.
« Je défie tout homme en possession de sa raison de ne pas être révolté en lisant ces lignes qui sont un outrage continuel au sens commun ; et je suis étonné de les trouver dans la Mercure de France, que, jusqu'à ce jour, j'avais assez goûté.
« Agréez, Monsieur, mes sincères salutations, et excusez la nettete de cette protestation,
{Signature illisible.}
« Avocat. «
« 3i août 1892. u
Hélas, Monsieur, presqne tout notre Recueil -est un ontrage an sens que vous dites, le commun étant le pire ennemi du bon.
Après avoir annoncé que M. Gabriel Randon préparait un roman intitulé : L'Imposteur, nous avons reçu de M. Stuart Merrill l'avis que depuis longtemps il travaillait à un roman de sujet analogue, portant le titre de : Un Messie. A son tour, M. Raymond Kyst, dans le Mouvement Littéraire,prend acte pour un volume dont la donnée est identique, auquel U travaille depuis 1891 et qui s'intitulera: Un Prophète. — Au surplus, nous écrit M. Stuart Merrill, « une nulkorcss an"glaise, Miulamc Lynn Linton, s'est emparée, il y a quelques « années, du sujet qui nous préoccupe, et a publié un roman, « que du reste je n'ai pas lu : Jos/in.i Davidson (Jésus fils de < i David). Ce qui prouve qu'il faut en tout chercher la femme.»
Document pour M. Zola (Figaro du 12 septembre): <i LOURDES, 10 septembre. —Une jeune fille de vingt-six ans, Mii° Marthe Edmond, venue avec un pèlerinage belge, a succombé hier soir à une attaque d'apoplexie en passant devant la statue de la Vierge. »
Mesure sanitaire : — K Le Gouverneur de Nijni, le général Baranoff, a dû faire donner cent cinquante coups de knout à l'infirmier Oussolf. qui avait propagé des nouvelles inquiétantes dans le village de Lyskow. » |De la Lettre de Jfussie de Lydie Paschkoff, Figaro du 31 août.)