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<br />{{gap}}Certes, on l'a maintes fois proclamé : il n'y a en Art que des individus, mais ces individus, sans rien perdre de leur puissance et de leur individualité, peuvent travailler selon un principe commun. Maurice du Plessys nous sera le meilleur argument, en prouvant qu'il n'a rien perdu de ses qualités premières de grâce et d'élégance pour s'astreindre à la formule romane. Il y a gagné au contraire en force et en éclat.
 
<br />{{gap}}Certes, on l'a maintes fois proclamé : il n'y a en Art que des individus, mais ces individus, sans rien perdre de leur puissance et de leur individualité, peuvent travailler selon un principe commun. Maurice du Plessys nous sera le meilleur argument, en prouvant qu'il n'a rien perdu de ses qualités premières de grâce et d'élégance pour s'astreindre à la formule romane. Il y a gagné au contraire en force et en éclat.
 
<br />{{gap}}D'ailleurs, à part quelques objections par trop malintentionnées, comme celles, par exemple,-de M. Henry Fouquier, qui se doublaient de toute l'importance du ''Figaro'', et qu'il importait de rectifier sur-le-champ, il nous parut plus noble de les mépriser toutes, pour n'y répondre plus tard que par des œuvres.
 
<br />{{gap}}D'ailleurs, à part quelques objections par trop malintentionnées, comme celles, par exemple,-de M. Henry Fouquier, qui se doublaient de toute l'importance du ''Figaro'', et qu'il importait de rectifier sur-le-champ, il nous parut plus noble de les mépriser toutes, pour n'y répondre plus tard que par des œuvres.

Version du 11 décembre 2014 à 14:44


impliquant une discipline rigoureuse, un faisceau d'efforts si peu en faveur dans ces temps d'anarchie où le désordre et la confusion ont seuls crédit.
 Certes, on l'a maintes fois proclamé : il n'y a en Art que des individus, mais ces individus, sans rien perdre de leur puissance et de leur individualité, peuvent travailler selon un principe commun. Maurice du Plessys nous sera le meilleur argument, en prouvant qu'il n'a rien perdu de ses qualités premières de grâce et d'élégance pour s'astreindre à la formule romane. Il y a gagné au contraire en force et en éclat.
 D'ailleurs, à part quelques objections par trop malintentionnées, comme celles, par exemple,-de M. Henry Fouquier, qui se doublaient de toute l'importance du Figaro, et qu'il importait de rectifier sur-le-champ, il nous parut plus noble de les mépriser toutes, pour n'y répondre plus tard que par des œuvres.
 C'est pourquoi nous nous devons d'insister aujourd'hui sur ce Premier Livre Pastoral, qui véritablement ouvre le feu.
 L'auteur a mis quelque coquetterie à parfaire ce livre en peu de mois, peut-être pour confondre ceux qui l'accusaient d'impuissance. S'il y paraît à quelques réminiscences décadentes, nous n'en revendiquons pas moins cette œuvre pour issue de la règle romane, et c'est à juste titre que sa couverture s'orne la première de l'image de la Déesse où, pour nous, s'identifient la Pallas grecque et la Minerve latine.
 Au sortir de la boue et des marécages de la littérature décadente, nous retrouvons dans ce livre l'air salubre et vivifiant des purs sommets. Toutes les pages volent balayées d'un souffle vraiment épique. A l'encontre de Moréas, qui est davantage un élagiaque, Maurice du Plessys s'emploie à imiter, autant qu'il est en lui, les fougueuses hardiesses de Pindare. Il s'élance, à sa suite, dans les régions du pur lyrisme, et l'audace règle seule son

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