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<br />{{gap}}Nous acceptons avec confiance l'augure de ces derniers vers. L' Apollon roman, rétabli dans ses droits par Moréas et sa « gaillarde troupe », défie désormais l'outrage des Barbares. ''Le Pèlerin passionné'' va reparaître incessamment, restauré, purgé de ce qu'il avait pu contenir d'indigne et d'infidèle, et rendu ainsi à son intégrale et pure expression de poème classique. Que Raymond de la Tailhède se hâte de nous donner ''la Métamorphose des Fontaines'' et que notre ami Charles Maurras nous fasse goûter bientôt le miel de ses traités philosophiques, et l'école romane n'aura plus de détracteurs que ceux-là seuls qui sont à jamais fermés à la lumière et à la vérité.
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<br />{{gap}}Nous acceptons avec confiance l'augure de ces derniers vers. L' Apollon roman, rétabli dans ses droits par Moréas et sa « gaillarde troupe », défie désormais l'outrage des Barbares. ''Le Pèlerin passionné'' va reparaître incessamment, restauré, purgé de ce qu'il avait pu contenir d'indigne et d'infidèle, et rendu ainsi à son intégrale et pure expression de poème classique. Que Raymond de la Tailhède se hâte de nous donner la ''Métamorphose des Fontaines'' et que notre ami Charles Maurras nous fasse goûter bientôt le miel de ses traités philosophiques, et l'école romane n'aura plus de détracteurs que ceux-là seuls qui sont à jamais fermés à la lumière et à la vérité.
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Version actuelle en date du 11 décembre 2014 à 14:53


miraculeusement reparue; c'est par sa voix que la perfection peut-être trop exclusive de Racine se parera des grâces de Thibaut de Champagne et de la vigueur de Ronsard. Ainsi s'effectuera cette synthèse réservée à l'heure présente. Nous saurons d'ailleurs garder notre Parnasse reconquis du Python exotique. Le poète, dans son Eloge martial des Muses retrouvées, chante:

 Le blé déjà florit en innombrables piques:

  Plein déjà du soigneux dessein

 De combler de son sang tes ferventes barriques,

 Bacchus hâte pour toi la rondeur des raisins;

 Déjà nouant le pampre à son grave portique,

 Ton seuil est ferme au plus fameux du Palatin

 Et jà, qu'on voit seconde aux emprises belliques,

 Déjà la Victoire arme le zénith de ton destin!

 En vain, encontre au pavois qu'une troupe gaillarde hausse,

   Gueules dont tu te gausses,

 Entendes-tu la haine faire rage comme mâtins;

 Vois, épuisant tout le noir lait dont elle est grosse,

   Sur l'arène retomber l'envie;

 Vois que, de ton or, avide en vain, Genséric ira qui convie

   Le cupide Avare pérégrin:

  Soins vaniteux ! Caution de ta vie,

  Minerve t'a lacé son propre gorgerin:

 Comm' pour rien doncques, aux inébranlables môles.

  Neptune charge en escadrons marins,

 Entends, César ! entends ruer son impuissant tumulte à ton trône

   La canaille mamelu' d'airain !

 Nous acceptons avec confiance l'augure de ces derniers vers. L' Apollon roman, rétabli dans ses droits par Moréas et sa « gaillarde troupe », défie désormais l'outrage des Barbares. Le Pèlerin passionné va reparaître incessamment, restauré, purgé de ce qu'il avait pu contenir d'indigne et d'infidèle, et rendu ainsi à son intégrale et pure expression de poème classique. Que Raymond de la Tailhède se hâte de nous donner la Métamorphose des Fontaines et que notre ami Charles Maurras nous fasse goûter bientôt le miel de ses traités philosophiques, et l'école romane n'aura plus de détracteurs que ceux-là seuls qui sont à jamais fermés à la lumière et à la vérité.

Ernest Raynaud.

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