Warning: Parameter 3 to pr_pageQuality() expected to be a reference, value given in /home/formationn/www/mercurewiki/includes/parser/Parser.php on line 3470

Notice: Undefined index: header in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 222

Notice: Undefined index: footer in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 223

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowIPs in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 429

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowQ4 in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 431
Page:Mercure de France tome 006 1892 page 238.jpg - MercureWiki

Page:Mercure de France tome 006 1892 page 238.jpg

De MercureWiki.
(Différences entre les versions)
(Non corrigée)
(Non corrigée)
 
(2 révisions intermédiaires par un utilisateur sont masquées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
<noinclude><pagequality level="1" user="Langmarsteimetzgael" /><div class="pagetext">
+
<noinclude><pagequality level="1" user="Admin" /><div class="pagetext">
  
  
</noinclude><center>ENILDE</center><br /><br />
+
</noinclude><center>{{larger|ENILDE}}</center><br />
Sous la fine archivolte en granit rose assise,  
+
 
L'humble Enilde, Enilda, dont le père est Yniol,  
+
:Sous la fine archivolte en granit rose assise,  
File, et d'un œil distrait suit au ciel un grand vol  
+
:L'humble Enilde, Enilda, dont le père est Yniol,  
De hérons, messagers de froidure et de bise.<br />  
+
:File, et d'un œil distrait suit au ciel un grand vol  
Enilde songe à l'atre empli de cendre grise,
+
:De hérons, messagers de froidure et de bise.<br />  
A sa tunique à trous se déchirant au col,
+
 
Aux fleurs qui vont bientôt, mortes, joncher le sol
+
:Enilde songe à l'âtre empli de cendre grise,
Avare, aux jours plus courts, à sa mère indécise.<br />
+
:A sa tunique à trous se déchirant au col,
Enilde songe au lin trempant dans le lavoir,  
+
:Aux fleurs qui vont bientôt, mortes, joncher le sol
Aux ramiers dans la tour et soupire, sans voir  
+
:Avare, aux jours plus courts, à sa mère indécise.<br />
Qu'entrouvant doucement le volet qui l'abrite,<br />  
+
 
Un fils de roi s'arrête au seuil du vieux manoir.  
+
:Enilde songe au lin trempant dans le lavoir,  
Et près d'Enilde, au pied du vieux mur qui s'effrite,  
+
:Aux ramiers dans la tour et soupire, sans voir  
Blanche étoile au cœur d'or, s'ouvre une marguerite.<br /> <br />
+
:Qu'entrouvant doucement le volet qui l'abrite,<br />  
<center>VIVIANE</center><br /><br />
+
 
Dans le hallier magique, où rougit la framboise,  
+
:Un fils de roi s'arrête au seuil du vieux manoir.  
Les seins droits, toute nue entre ses cheveux roux,  
+
:Et près d'Enilde, au pied du vieux mur qui s'effrite,  
Viviane la fée ouvre ses grands yeux fous,  
+
:Blanche étoile au cœur d'or, s'ouvre une marguerite.<br /> <br />
Enivrants comme un philtre et couleur de turquoise,<br />  
+
 
Elle a dompté les preux et Myrdhinn, la Galloise...  
+
<center>{{larger|VIVIANE}}</center><br />
Vil bétail endormi, ses doigts sfvants et doux,  
+
:Dans le hallier magique, où rougit la framboise,  
Ses bras frais ont ployé les rois à ses genoux,  
+
:Les seins droits, toute nue entre ses cheveux roux,  
Ses clairs genoux frottés de myrrhe et de cervoise.<br />
+
:Viviane la fée ouvre ses grands yeux fous,  
Aussi, pour bien marquer sa gloire et son dédain,  
+
:Enivrants comme un philtre et couleur de turquoise,<br />  
Sur sa crinière d'or elle a du vieux Myrdhin,  
+
 
Mage et preux, arboré la couronne et le casque.<br />  
+
:Elle a dompté les preux et Myrdhinn, la Galloise...  
Le heaume a pour cimier un mufle de tarasque,
+
:Vil bétail endormi, ses doigts savants et doux,  
La dame a pour défi son mépris souverain,
+
:Ses bras frais ont ployé les rois à ses genoux,  
Et sous eon rouge orteil jaillit un lys fantasque.<noinclude>
+
:Ses clairs genoux frottés de myrrhe et de cervoise.<br />
 +
 
 +
:Aussi, pour bien marquer sa gloire et son dédain,  
 +
:Sur sa crinière d'or elle a du vieux Myrdhin,  
 +
:Mage et preux, arboré la couronne et le casque.<br />  
 +
 
 +
:Le heaume a pour cimier un mufle de tarasque,
 +
:La dame a pour défi son mépris souverain,
 +
:Et sous son rouge orteil jaillit un lys fantasque.<noinclude>
 
</div></noinclude>
 
</div></noinclude>

Version actuelle en date du 24 décembre 2014 à 13:51


ENILDE

Sous la fine archivolte en granit rose assise,
L'humble Enilde, Enilda, dont le père est Yniol,
File, et d'un œil distrait suit au ciel un grand vol
De hérons, messagers de froidure et de bise.
Enilde songe à l'âtre empli de cendre grise,
A sa tunique à trous se déchirant au col,
Aux fleurs qui vont bientôt, mortes, joncher le sol
Avare, aux jours plus courts, à sa mère indécise.
Enilde songe au lin trempant dans le lavoir,
Aux ramiers dans la tour et soupire, sans voir
Qu'entrouvant doucement le volet qui l'abrite,
Un fils de roi s'arrête au seuil du vieux manoir.
Et près d'Enilde, au pied du vieux mur qui s'effrite,
Blanche étoile au cœur d'or, s'ouvre une marguerite.

VIVIANE

Dans le hallier magique, où rougit la framboise,
Les seins droits, toute nue entre ses cheveux roux,
Viviane la fée ouvre ses grands yeux fous,
Enivrants comme un philtre et couleur de turquoise,
Elle a dompté les preux et Myrdhinn, la Galloise...
Vil bétail endormi, ses doigts savants et doux,
Ses bras frais ont ployé les rois à ses genoux,
Ses clairs genoux frottés de myrrhe et de cervoise.
Aussi, pour bien marquer sa gloire et son dédain,
Sur sa crinière d'or elle a du vieux Myrdhin,
Mage et preux, arboré la couronne et le casque.
Le heaume a pour cimier un mufle de tarasque,
La dame a pour défi son mépris souverain,
Et sous son rouge orteil jaillit un lys fantasque.
Outils personnels