Warning: Parameter 3 to pr_pageQuality() expected to be a reference, value given in /home/formationn/www/mercurewiki/includes/parser/Parser.php on line 3470

Notice: Undefined index: header in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 222

Notice: Undefined index: footer in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 223

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowIPs in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 429

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowQ4 in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 431
Page:Mercure de France tome 006 1892 page 293.jpg - MercureWiki

Page:Mercure de France tome 006 1892 page 293.jpg

De MercureWiki.
(Différences entre les versions)
(Non corrigée)
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
<noinclude><pagequality level="1" user="Poirotpauline" /><div class="pagetext">
+
<noinclude><pagequality level="1" user="Admin" /><div class="pagetext">
  
  
Ligne 6 : Ligne 6 :
 
que tous les esprits très féconds, Aurier était un  
 
que tous les esprits très féconds, Aurier était un  
 
poète inégal. Ce défaut n'est-il point une quasi  
 
poète inégal. Ce défaut n'est-il point une quasi  
supériorité ? Encore un^ fois,je ne dirai pas non.
+
supériorité ? Encore une fois,je ne dirai pas non.
 
<br />{{gap}}Entre ces ébauches, la plus notable, par l'importance  
 
<br />{{gap}}Entre ces ébauches, la plus notable, par l'importance  
 
qu'elle devait avoir, semble être ''Irénée''. Il  
 
qu'elle devait avoir, semble être ''Irénée''. Il  
Ligne 25 : Ligne 25 :
 
(je cite d'après un premier texte modifié dans le  
 
(je cite d'après un premier texte modifié dans le  
 
dernier manuscrit):
 
dernier manuscrit):
<br />{{gap}}« Le savoir est un puits aux murailles moisies. » Asmodeus:
+
<br />{{gap}}« Le savoir est un puits aux murailles moisies. » <br />{{gap}}Asmodeus:
 
<br />{{gap}}« Le savoir est un ciel d'éternel germinal.»
 
<br />{{gap}}« Le savoir est un ciel d'éternel germinal.»
 
<br />{{gap}}Tel est le débat, entremêlé d'aristophanesques  
 
<br />{{gap}}Tel est le débat, entremêlé d'aristophanesques  
bouffonneries. Irénée succombe, et, dès qu'il est savant, «la nature lui paraît abominable >, (8}.
+
bouffonneries. Irénée succombe, et, dès qu'il est savant, « la nature lui paraît abominable », (8).
 
<br />{{gap}}Fâcheusement, l'éducation classique, la lecture,  
 
<br />{{gap}}Fâcheusement, l'éducation classique, la lecture,  
 
souvent maladroite, des tragédies de la belle  
 
souvent maladroite, des tragédies de la belle  

Version actuelle en date du 26 décembre 2014 à 19:24


rimes les plus sûres et rythmée merveilleusement ? Il reste seulement certain que, de même que tous les esprits très féconds, Aurier était un poète inégal. Ce défaut n'est-il point une quasi supériorité ? Encore une fois,je ne dirai pas non.
 Entre ces ébauches, la plus notable, par l'importance qu'elle devait avoir, semble être Irénée. Il n'écrivit qu'un acte à peine de cette tragi-comédie où il voulait expliquer non pas seulement l'inutilité, mais la nocuité de l'expérience et du savoir humains ; ce peu est déjà d'un grand intérêt: on y sent une réelle force de pensée et, dans tels passages, celui des femmes de jadis, par exemple, celui où sont dits les méfaits de la science, il y a des vers exquis ou formidables.
 Irénée, l'Innocence, est sollicité par le démon Asmodeus qui veut lui apprendre la science, c'est-à-dire l'amour— puisque tout est dans ce mot et que la science n'est que désir, c'est-à-dire amour (7).
 « Viens, dit Asmodeus.
 « Non ! Viens ! Mes lèvres ont le goût des ambroisies. »
 L'Archange qui veille sur le frêle Irénée répond (je cite d'après un premier texte modifié dans le dernier manuscrit):
 « Le savoir est un puits aux murailles moisies. »
 Asmodeus:
 « Le savoir est un ciel d'éternel germinal.»
 Tel est le débat, entremêlé d'aristophanesques bouffonneries. Irénée succombe, et, dès qu'il est savant, « la nature lui paraît abominable », (8).
 Fâcheusement, l'éducation classique, la lecture, souvent maladroite, des tragédies de la belle époque, de séculaires préjugés, la routine où, depuis la Renaissance, les professeurs de belles-

Outils personnels