Warning: Parameter 3 to pr_pageQuality() expected to be a reference, value given in /home/formationn/www/mercurewiki/includes/parser/Parser.php on line 3470

Notice: Undefined index: header in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 222

Notice: Undefined index: footer in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 223

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowIPs in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 429

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowQ4 in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 431
Page:Mercure de France tome 006 1892 page 335.jpg - MercureWiki

Page:Mercure de France tome 006 1892 page 335.jpg

De MercureWiki.



Acis, près, oh ! tout près de Galatée assis,
Implorait le signal des sévères sourcils,
Et Virgile rêvait dans les yeux d'Alexis....
Et la brise emportait l'âme claire des chantres,
Et les tigres broutaient des rosés dans leurs antres,
Et les nymphes avaient des fleurs jusques aux ventres.
Paris, près d'Héléna, disait des mots tout bas...
Vierge folle arrachée aux rondes des Sabbats,
Madeleine glissait l'or du Christ dans son bas...
Et Pindare chantait les poings lourds des athlètes...
Théocrite et Nisa fleurissaient des houlettes
De guirlandes fleurant l'ambre des cassolettes....
Homère célébrait les guerres de jadis...
Et les blonds exilés des rivages maudits
Sentaient bien qu'ils buvaient un peu de paradis...
Des souffles imprégnés d'odeurs délicieuses
Baignaient les nudités de leurs chairs otieuses...
Et le sol rutilait de pierres précieuses...
Et, déjà consolés des martyres subis,
Ils contemplaient tous les joyaux d'Hermanubis,
Les palmiers de saphir aux grappes de rubis,
Les ruisseaux de turquoise et les monts de topazes,
Les améthystes, les diamants des Caucases,
Constellant les parvis dallés de chrysoprases,
Les jades, les onyx, les verres, les émaux,
Les coryndons, les jais, tous les soleils gemmaux
Fleurissant l'émeraude et l'azur des rameaux.
Et les doux exilés des méchantes patries,
Comme un avril qui monte en des branches flétries,
Sentaient sourdre un printemps dans leurs âmes fleuries.
IV
Mais, tout à coup, évocatrice du passé,
Surgit des tours, les bras levés, le cil froncé,
La fille du Soleil et de Persa, Circé !...
Elle avance, Circé, théa des Etruries,
Elle avance en l'azur bienveillant des prairies,
Et son corps dévêtu brille de pierreries.
Outils personnels