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− | </noinclude>Acis, près, oh ! tout près de Galatée assis, | + | </noinclude><br /> |
− | Implorait le signal des sévères sourcils, | + | :Acis, près, oh ! tout près de Galatée assis, |
− | Et Virgile rêvait dans les yeux d'Alexis.... | + | :Implorait le signal des sévères sourcils, |
− | Et la brise emportait l'âme claire des chantres, | + | :Et Virgile rêvait dans les yeux d'Alexis.... |
− | Et les tigres broutaient des rosés dans leurs antres, | + | |
− | Et les nymphes avaient des fleurs jusques aux ventres. | + | :Et la brise emportait l'âme claire des chantres, |
− | Paris, près d'Héléna, disait des mots tout bas... | + | :Et les tigres broutaient des rosés dans leurs antres, |
− | Vierge folle arrachée aux rondes des Sabbats, | + | :Et les nymphes avaient des fleurs jusques aux ventres. |
− | Madeleine glissait l'or du Christ dans son bas... | + | |
− | Et Pindare chantait les poings lourds des athlètes... | + | :Paris, près d'Héléna, disait des mots tout bas... |
− | Théocrite et Nisa fleurissaient des houlettes | + | :Vierge folle arrachée aux rondes des Sabbats, |
− | De guirlandes fleurant l'ambre des cassolettes.... | + | :Madeleine glissait l'or du Christ dans son bas... |
− | Homère célébrait les guerres de jadis... | + | |
− | Et les blonds exilés des rivages maudits | + | :Et Pindare chantait les poings lourds des athlètes... |
− | Sentaient bien qu'ils buvaient un peu de paradis... | + | :Théocrite et Nisa fleurissaient des houlettes |
− | Des souffles imprégnés d'odeurs délicieuses | + | :De guirlandes fleurant l'ambre des cassolettes.... |
− | Baignaient les nudités de leurs chairs otieuses... | + | |
− | Et le sol rutilait de pierres précieuses... | + | :Homère célébrait les guerres de jadis... |
− | Et, déjà consolés des martyres subis, | + | :Et les blonds exilés des rivages maudits |
− | Ils contemplaient tous les joyaux d'Hermanubis, | + | :Sentaient bien qu'ils buvaient un peu de paradis... |
− | Les palmiers de saphir aux grappes de rubis, | + | |
− | Les ruisseaux de turquoise et les monts de topazes, Les améthystes, les diamants des Caucases, Constellant les parvis dallés de chrysoprases, | + | :Des souffles imprégnés d'odeurs délicieuses |
− | Les jades, les onyx, les verres, les émaux, | + | :Baignaient les nudités de leurs chairs otieuses... |
− | Les coryndons, les jais, tous les soleils gemmaux | + | :Et le sol rutilait de pierres précieuses... |
− | Fleurissant l'émeraude et l'azur des rameaux. | + | |
− | Et les doux exilés des méchantes patries, | + | :Et, déjà consolés des martyres subis, |
− | Comme un avril qui monte en des branches flétries, | + | :Ils contemplaient tous les joyaux d'Hermanubis, |
− | Sentaient sourdre | + | :Les palmiers de saphir aux grappes de rubis, |
− | IV | + | |
− | Mais, tout à coup, évocatrice du passé, | + | :Les ruisseaux de turquoise et les monts de topazes, |
− | Surgit des tours, les bras levés, le cil froncé, | + | :Les améthystes, les diamants des Caucases, |
− | La fille du Soleil et de Persa, Circé !... | + | :Constellant les parvis dallés de chrysoprases, |
− | Elle avance, Circé, théa des Etruries, | + | |
− | Elle avance en l'azur bienveillant des prairies, | + | :Les jades, les onyx, les verres, les émaux, |
− | Et son corps dévêtu brille de pierreries.<noinclude> | + | :Les coryndons, les jais, tous les soleils gemmaux |
+ | :Fleurissant l'émeraude et l'azur des rameaux. | ||
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+ | :Et les doux exilés des méchantes patries, | ||
+ | :Comme un avril qui monte en des branches flétries, | ||
+ | :Sentaient sourdre un printemps dans leurs âmes fleuries. | ||
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+ | <center>IV</center> | ||
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+ | :Mais, tout à coup, évocatrice du passé, | ||
+ | :Surgit des tours, les bras levés, le cil froncé, | ||
+ | :La fille du Soleil et de Persa, Circé !... | ||
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+ | :Elle avance, Circé, théa des Etruries, | ||
+ | :Elle avance en l'azur bienveillant des prairies, | ||
+ | :Et son corps dévêtu brille de pierreries.<noinclude> | ||
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Version actuelle en date du 6 janvier 2015 à 08:52
- Acis, près, oh ! tout près de Galatée assis,
- Implorait le signal des sévères sourcils,
- Et Virgile rêvait dans les yeux d'Alexis....
- Et la brise emportait l'âme claire des chantres,
- Et les tigres broutaient des rosés dans leurs antres,
- Et les nymphes avaient des fleurs jusques aux ventres.
- Paris, près d'Héléna, disait des mots tout bas...
- Vierge folle arrachée aux rondes des Sabbats,
- Madeleine glissait l'or du Christ dans son bas...
- Et Pindare chantait les poings lourds des athlètes...
- Théocrite et Nisa fleurissaient des houlettes
- De guirlandes fleurant l'ambre des cassolettes....
- Homère célébrait les guerres de jadis...
- Et les blonds exilés des rivages maudits
- Sentaient bien qu'ils buvaient un peu de paradis...
- Des souffles imprégnés d'odeurs délicieuses
- Baignaient les nudités de leurs chairs otieuses...
- Et le sol rutilait de pierres précieuses...
- Et, déjà consolés des martyres subis,
- Ils contemplaient tous les joyaux d'Hermanubis,
- Les palmiers de saphir aux grappes de rubis,
- Les ruisseaux de turquoise et les monts de topazes,
- Les améthystes, les diamants des Caucases,
- Constellant les parvis dallés de chrysoprases,
- Les jades, les onyx, les verres, les émaux,
- Les coryndons, les jais, tous les soleils gemmaux
- Fleurissant l'émeraude et l'azur des rameaux.
- Et les doux exilés des méchantes patries,
- Comme un avril qui monte en des branches flétries,
- Sentaient sourdre un printemps dans leurs âmes fleuries.
- Mais, tout à coup, évocatrice du passé,
- Surgit des tours, les bras levés, le cil froncé,
- La fille du Soleil et de Persa, Circé !...
- Elle avance, Circé, théa des Etruries,
- Elle avance en l'azur bienveillant des prairies,
- Et son corps dévêtu brille de pierreries.