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choquante, mi point île vuo du seul naturalisme s'entend, est la virginité dudit saltimbanque Bobin,bien improbable, malgré son amour de cu;ur, dans un pareil milieu.

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Rimes et Rythmes, par LAGODEY (La Rochelle, Noe'l Texier). — Le poète, explique M. Legodey, « est le confident des roses qui lui content leur émoi ». Comme une k.irpe e'ohenut A tous les souftlfs vibrant. L'âme Jollt qu'est l,i sienne Vit ffia.qut heure se livrant. En effet, l'erreur de» esprits point suffisamment subtils, en ce temps oules rimailleurs pullulent,estsurtout de croire que lo principal rôle de la poésie consiste à traduire des impressions immédiates. Tel s'apitoie sur un nrbre, bavarde sur la couleur des prés, les petits oiseaux, le tapage de l'océan; un autre chante les maîtresses qu'il n'eut jamais et décrit avec l'emphase d'un triomphateur l'illusoire possession de leur jeunesse; un troisième s'arrête sur le trottoir, note la grimace d'un passant,le « coup de lumière » sur l'ombrelle d'une dame, rêve à la bizarrerie des destins en contemplant un guenilleux. Suivant la fécondité de l'auteur, cela fait trois cents pages ou une brochure,et pour peu que le vers soit correct,nous avons un grand homme de plus sur l'étagère. Quant à s'inquiéter de la signification des choses.à chercher plus loin que l'extériorité, à grouper au moins, en vue d'une certaine impression d'art, les notations épurses dans le fatras ordinaire d'un bouquin de poésies, c'est lu souci d'une si piètre minorité qu'on peut presque certifier qu'il n'existe point. Trois ou quàtre idées la philosophie des jeunes poètes depuis cinquante ans; rien ne prouve qu'ils desirent en changer; mais le mi banales sont la pi racle, quand même, c'est qu'on puisse les utiliser encore. M. Lagodcy (!),qui me suggère ces réflexions d'ailleurs pas. neuves, écrit, comme les camarades, pour une femme de ses amies; il parle sur le Printemps, sur les Blés, les Nuages, la Mer, les amourettes elles tristessesde la passion. Cependant sonvers est joli,musical sauvent (la strophe cit6e plus haut est d'une pièce fort inférieure), et, par cela mémo qu'il semble comprendre plus volontiers que la troupeau, il aurait tortje pense.de s'en.tenir là. — Lorsqu'enfin il déclare en fermant sa brochure: «Nous avons dignement accompli notre tâche», —je le dis en toute franchise, il est certain qu'il se trompe. C. Mki. Etoile de Cirque, par ARUAND DuiiABRY(Simonis Kmpis). — Huit tètes, dont une de lion, regardent sur la couverture une jeune femme qui tient une cravache. A l'intérieur de la ménagerie, c'est moins drôle; par exemple, il y a une niarquise courant après son hls pour l'empêcher d'épouser sa dompteuse et qui est particulièrement exaspérante. A la fin, on découvre que ladite dompteuse est la fille naturelle de cette marâtre, et l'union incestueuse ne s'accomplit pas parce que

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