Page:Mercure de France tome 004 1892 page 201.jpg
Version actuelle en date du 21 mai 2013 à 10:57
en croire l'un deux, en sa Chanson des Forgerons :
- ... Gloire à la rime régale.
- ... Nous martelons la rime d'or,
- Nous martelons la rime sonore,
- Jusqu'à l'exténuation des échos.
Et c'est encore, parmi les autres strophes, « la rime divine, le roulement de la rime, le bercement de la rime, la rime royale, la tremblante rime, la rime reine. »
Pour jeunes que soient ces poètes, ils ne sont pas tous inconnus : W.-B. Yeats, Richard Le Gallienne, Ernest Radford et Arthur Symons (qui en prépare un autre, Silhouettes) ont publié un ou plusieurs volumes de vers ; Lionel Johnson a un nom comme critique littéraire ; T.-W. Rolleston a donné d'excellentes traductions du grec et de l'allemand ; Ernest Rhys a écrit des contes et il dirige la réimpression des classiques anglais, The camelot Series ; Ernest Dowson, Victor Plarr et G.-A. Greene, seuls, n'avaient encore rien donné au public.
L'annonce du Book of the Rhymers' Club excite une certaine curiosité en Angleterre ; grâce à l'obligeance de l'éditeur, M. Elkin Mathews (At the Sign of the Bodley Head — In Vigo Street), le Mercure de France peut en donner les extraits qui suivent, au moment même où le volume parait à Londres.
The Pilgrim.