Warning: Parameter 3 to pr_pageQuality() expected to be a reference, value given in /home/formationn/www/mercurewiki/includes/parser/Parser.php on line 3470

Notice: Undefined index: header in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 222

Notice: Undefined index: footer in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 223

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowIPs in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 429

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowQ4 in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 431
Page:Mercure de France tome 006 1892 page 269.jpg - MercureWiki

Page:Mercure de France tome 006 1892 page 269.jpg

De MercureWiki.
Version du 20 novembre 2014 à 12:36 par Motiermarie (discuter | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)


tion du Mercure de France, et se vend chez Léon Vanier). — V. page 240.
 Le Premier Livre Pastoral, par MAURICE DU PLESSYS (Léon Vanier). — V. page 197.
 Le Salut par les Juifs, par LÉON BXOY (Adrien Demay, 21, rue de Châteaudun).— Franciscus Zephyrus Florentin, qui fut un assez estimable philologue mais un bien timide exégète, écrivait dans son commentaire à l'Apologeticus adversus gentes de Tertullien : « Celui qui voudrait expliquer très bien le très profond mystère de la Trinité devrait connaître Dieu très bien. Mais cela est certainement beaucoup plus difficile que de percer l'Isthme ». Cet homme paraîtrait sans doute à M. Léon Bloy un triste idiot, et de même tout théologien sans audace,enlisé dans les nauséabonds marécages du catholicisme prudent et bien élevé. Je dois avouer que cette opinion peu charitable me semble très légitime, et qu'un livre de fougueuse spéculation comme le Salut par les Juifs, inquiétant pour les consciences orthodoxes, devient aussitôt qu'imprimé un outrage continuel à tous les cuistres de sacristie, et oblige au contraire à la sympathie et presque à l'admiration ceux qui, même détachés de tout dogme, goûtent encore le plaisir, archéologique, hélas ! de s'intéresser à l'Absolu.
 Depuis le crucifiement de Jésus, les Juifs portent à travers les âges et les contrées la réprobation de leur attentat contre Dieu, et cependant ils sont le peuple élu entre tous ; Salus ex Judaeis est, dit l'Evangile de saint Jean. Comment résoudre la prodigieuse antinomie, « deviner l'énigme infiniment équivoque de cette damnation? ». Il ne faut rien moins que pressentir ce qui se passe au sein même de la Trinité », et, avec une hardiesse effrayante chez un croyant, M. Léon Bloy révèle son interprétation personnelle du mystère. Bien qu'il se défende énergiquement d'hétérodoxie, je crains qu'il n'ait renouvelé en partie les antiques hérésies des montanistes et des caïnites : mais cela ne regarde que lui et son directeur de conscience, s'il en accepte un, et il ne faut considérer que l'extraordinaire et inattendue beauté du paraclétisme qu'il prophétise. Le peuple élu et cependant reprouvé n'est rien moins que le symbole humain d'un ineffable conflit entre le Christ et le Paraclet : « Israël est investi par privilège de la représentation et d'on ne sait quelle très occulte protection de ce Paraclet errant dont il fut l'habitacle et le récepteur  ». De même qu'autrefois, en Jésus, il crucifia le Pauvre par excellence, de même maintenant il le crucifie encore, sous la forme de l'Argent, qui est la substance du Pauvre. Mais,

Baudoux) ; Mademoiselle d'Orchair (Richard Ranft) ; Heures (Francis Poictevin) Passagère (Paul Bonnetain); Hœrès (Léon A. Daudet); Le Salariat ; La Loi et l'Autorité (Kropotkine); Au Ciel (Jean Casier); La Leçon d'amour (Paul Franck); Etoile de Cirque (Armand Dubarry); La Lutte idéale (Léon Maillard).

Outils personnels