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J'avoue ne pas très bien saisir le progrès de forme de ces strophes sur les vers suivants:
- Excitusque hilari die
- Nuptialia concinens
- Voce carmina tinnula
- Pelle humum pedibus, manu
- Pineam quate taedam !
ou:
- Iam licet venis, marite:
- Uxor in thalamo tibi est,
- Ore floridulo nitens
- Alba parthenice velut
- Luteumve papaver.
- . . . . . . . . .
- Torquatus volo parvulus
- Matris e gremio suae
- Porrigens teneras manus
- Dulce rideat ad patrem
- Semihiante labello.
Catulle les composa pour les noces de Vinia Aurunculeia avec Manlius Torquatus. Je voudrais citer aussi cet hymne à Diane:
- Diana; sumus in fide
- Puellae et pueri integri
- Dianam pueri integri
- Puellaeque canamus.
- . . . . . . . . .
- Montium domina ut fores
- Silvarumque virentium
- Saltuumque reconditorum
- Omniumque sonantum.
Voilà une strophe dont la consonance est bien semblable à ces vers de saint Hilaire:
- Jesus refulsit omnium
- Pius redemptor gentium;
- Totum genus fidelium
- Laudes celebret dramatum.
Il ne faut pas oublier que l'antiquité a emporté presque toutes ses hymnes, ses prières et ses séquences religieuses. Nous ne savons pas bien si les premiers mystiques chrétiens n'ont pas employé des formes de l'ancienne liturgie. La parodie d'une nénie, dans l’Apokolokyntose, montre que ces chants avaient un rythme et des assonances bien spéciales: